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Jacky Ndala devant la justice : accusations de diffamation contre l’ANR et la figure proche du pouvoir Denise Mukendi Dusauchoy

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Jacky Ndala, président national du Mouvement de Réveil et Prise de Conscience (MRPC) et ancien leader de la Ligue des jeunes du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, comparaît ce mardi devant le tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole. Il est accusé de diffamation pour des propos tenus sur les réseaux sociaux, où il a mis en cause l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) et Denise Mukendi Dusauchoy, figure influente proche du régime actuel.

Les déclarations qui ont déclenché la procédure judiciaire sont choquantes. Dans une émission diffusée sur YouTube, Jacky Ndala affirme avoir été victime d’un viol commandité par Denise Mukendi Dusauchoy. “J’ai été effectivement sodomisé. Parfois, j’ai du mal à m’asseoir. Je ne savais même pas que c’était elle la commanditaire de ce viol. Il faut qu’elle me dise pourquoi elle m’a fait souffrir de la sorte”, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il attendait la fin du régime de Félix Tshisekedi pour poursuivre l’ANR en justice, jusqu’à ce que Denise Mukendi aurait, selon lui, confirmé les faits elle-même.

Ces propos ont suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux, certains exprimant leur indignation face à la brutalité présumée des faits, tandis que d’autres doutent de la véracité de ces accusations.

La République, en tant que partie civile, rejette en bloc ces accusations et qualifie les déclarations de Jacky Ndala de “faux bruits” à caractère diffamatoire, affirmant qu’elles causent des dommages à la réputation de l’ANR et de l’État. Pour le gouvernement, ces allégations visent à ternir l’image de l’ANR et des personnalités proches du régime. En conséquence, la République réclame la peine maximale prévue par la loi contre Ndala, ainsi que 1 000 dollars américains de dommages-intérêts.

Denise Mukendi Dusauchoy, qui avait effectivement fait une déclaration controversée dans une vidéo devenue virale, se défend d’avoir commandité un tel acte. Cette affaire, qui secoue les milieux politiques et juridiques, pourrait être un test de la capacité de la justice à se positionner sur des cas de diffamation politique dans un climat tendu entre le pouvoir et l’opposition.

L’audience de ce jour permettra au tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole d’examiner les preuves et les témoignages, et pourrait bien déterminer le sort de Jacky Ndala face aux accusations de diffamation.

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