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Tensions à l’UDPS : Jean Claude Tshilumbayi et Peter Kazadi au bord du clash ?

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Kinshasa – Les tensions montent d’un cran au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Deux figures de proue du parti, Jean Claude Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale, et Peter Kazadi, député national et ancien vice-premier ministre de l’Intérieur, se retrouvent au cœur d’une polémique qui secoue le parti présidentiel.

Accusé de manœuvrer pour prendre la place de Jean Claude Tshilumbayi au bureau de l’Assemblée nationale, Peter Kazadi a réagi avec fermeté. « Cher frère, j’ai appris que je me serais lancé dans un combat pour te remplacer au poste que tu occupes au bureau du parlement. Je peux te rassurer que tu te trompes énormément, car je n’ai jamais envié ton poste et tu sais combien j’ai contribué pour que tu sois là », a-t-il déclaré.

Kazadi, figure historique et fidèle de l’UDPS, a tenu à rappeler son engagement de longue date au sein du parti. « Je n’ai jamais connu un autre parti politique que l’UDPS de toute ma vie », affirme-t-il. Il revient sur ses premières années de militantisme, marquées par des actions courageuses qui lui valurent d’être chassé de l’école pour avoir scandé le nom de l’UDPS dans une période où toute forme de contestation était sévèrement réprimée.

« En 1990, nous sommes descendus dans la rue avec Guy Bao et Tshibangu Base, que tu ne connais peut-être pas, en direction de Limete », raconte-t-il, rappelant ainsi son passé de combattant de la première heure.

Le ton employé par Peter Kazadi est révélateur des tensions qui agitent l’UDPS, alors que des ambitions personnelles semblent prendre le dessus sur l’unité du parti. Cette dispute survient dans un contexte de plus en plus tendu au sein du parti présidentiel, alors que les élections approchent et que les luttes d’influence s’intensifient.

Il reste à voir si cette situation pourra être apaisée, ou si elle marquera une nouvelle fracture au sein d’un parti dont les membres devaient pourtant faire front commun pour défendre les acquis de la présidence de Félix Tshisekedi.

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