Accueil Justice Affaire des 50 Mille Dollars : Révélations et Réactions à la Primature

Affaire des 50 Mille Dollars : Révélations et Réactions à la Primature

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La Primature de la République Démocratique du Congo est plongée dans une tempête politique sans précédent. Suite à des accusations graves concernant une demande de pot-de-vin de 50 000 dollars américains, tous les membres du cabinet du Premier ministre Sama Lukonde ont été sommés de rester à domicile, sur instruction de la Première ministre Judith Suminwa.

Selon les informations, ces accusations émanent du manager de la société GENIE SOLUTIONS, qui affirme que Rolly Tshibangu, conseiller technique et spécial, expert en passation des marchés publics et partenariat public-privé à la Primature, aurait exigé cette somme pour faciliter la présentation d’un dossier à la Première ministre.

Face à ces accusations, Rolly Tshibangu a réagi vigoureusement, qualifiant ces allégations de mensongères et diffamatoires. « Je rejette en bloc ces accusations infondées qui ternissent non seulement mon image, mais aussi celle de l’institution que je sers, » a-t-il déclaré dans un communiqué. Le conseiller technique insiste sur son intégrité et rappelle son engagement à servir l’État de manière transparente et professionnelle.

La décision de mettre en résidence les membres du cabinet, prise par le Directeur de cabinet Mickaël Lukoki Nsimba, a été confirmée ce matin, précisant que « chacun doit déposer, sans délai, ses dossiers en cours de traitement auprès du secrétariat du cabinet. » Cette mesure vise à prévenir toute interférence ou influence dans une enquête qui pourrait s’ouvrir suite à ces accusations.

Cette affaire, bien que centrée autour de la figure de Rolly Tshibangu, met en lumière les défis de gouvernance et les tensions internes au sein de la Primature. Alors que les accusations sont rejetées par le principal concerné, elles continuent de jeter une ombre sur le fonctionnement du cabinet. La Première ministre, quant à elle, reste silencieuse pour l’instant, laissant place à une attente tendue quant aux prochaines étapes.

Les observateurs politiques suivent de près cette situation, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité de l’exécutif et sur la confiance du public envers ses institutions. Tandis que l’enquête se précise, la Primature doit maintenant naviguer dans des eaux troubles, entre gestion de crise et nécessité de transparence.

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