Incarcéré depuis près de six mois, il est jugé pour un article, non signé de son nom, qui a mis en cause les renseignements militaires dans le meurtre de l’opposant Chérubin Okende.
Malgré les appels répétés pour sa libération, toutes les demandes de liberté provisoire de Stanis Bujakera Tshiamala ont été rejetées jusqu’à présent. L’ONG Reporters sans frontières a déploré ce nouvel refus, soulignant que le journaliste est détenu sur des accusations qu’elle qualifie de « complètement mensongères ».
Le président Félix Tshisekedi avait pourtant laissé entendre une possible libération prochaine du journaliste, dénonçant les dysfonctionnements de la justice. Mais cette nouvelle demande de mise en liberté a été rejetée, laissant Stanis Bujakera Tshiamala dans l’attente d’une décision favorable.
Le journaliste, également correspondant de l’agence Reuters et directeur adjoint du média en ligne Actualité.cd, est accusé d’avoir fabriqué et distribué une note incriminant les renseignements militaires dans l’assassinat de Chérubin Okende. Sa défense conteste fermement ces accusations et continue de réclamer sa libération.
Dans ce contexte, la situation de Stanis Bujakera Tshiamala illustre les défis auxquels les journalistes peuvent être confrontés en République démocratique du Congo. Les appels à sa libération se multiplient, dans l’attente d’une issue favorable à cette affaire.