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Devoir de mémoire : A la tribune de l’ONU Joseph Kabila Président de la RDC dénonce les agressions sans fin du Rwanda contre son Pays(Septembre 2013)

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Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a dénoncé à la tribune de l’ONU « les agressions sans fin » de son voisin rwandais dans l’Est de son pays.

Devant l’assemblée générale de l’ONU(nous sommes le mercredi 25 Septembre 2013), le Chef de l’Etat congolais Joseph Kabila a mis en avant ce qu’il a qualifié de « double réalité, souvent méconnue ou occultée ».

« C’est pour avoir posé un acte de solidarité en accueillant sur son territoire des réfugiés originaires du Rwanda, que les populations congolaises de l’Est de mon pays sont privées de la paix », a-t-il lancé.

« II y a lieu de se demander ce qui resterait du droit international humanitaire si accueillir des réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré suffisant pour justifier des agressions sans fin de la part du pays dont les dits réfugiés sont originaires », a-t-il ajouté.

Le président de la RDC avait encore souligné « la détermination » de son pays à « s’acquitter de tous les engagements souscrits » dans le cadre de l’ Accord-cadre d’Addis Abeba.

Signé en février,  » l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité, et la coopération pour la RDC et la région  » contient un engagement des pays voisins à ne soutenir aucun groupe armé dans l’Est de la RDC, et pour le gouvernement de Kinshasa une promesse d’avancer vers des objectifs de réconciliation nationale et de démocratisation.

Le Nord-Kivu, riche province minière de l’Est de la RDC, voyait s’affronter depuis un an, armée congolaise et rebelles, notamment le mouvement M23.

Celui-ci avait pris brièvement le contrôle de Goma, capitale provinciale, en novembre 2012, après ils ont tout lâché grâce à la diplomatie agissante de Kabila.

L’ONU et Kinshasa accusent le Rwanda et l’Ouganda voisins de le soutenir, ce que ces deux pays démentent toujours. Réalité qui se confirme encore aujourd’hui, d’où la nécessité d’un devoir de mémoire pour comparer l’attitude du pouvoir en place face aux rebelles qui tuent matin midi et soir les populations et celle de l’époque de celui qu’on qualifiait en tort du rwandais comme prouvé aujourd’hui par le destin.

✍🏻Par Delphin Tambwe Journaliste D’investigation en RDC : +243811803590

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