Selon le résultat de l’autopsie rendu public ce mardi 16 juin, le juge Raphaël Yanyi a succombé à cause « des coups qu’il a reçus au niveau de son crâne». Cela aurait provoqué l’hémorragie interne. Ledit résultat révèle également l’existence des substances toxiques à dose non létales dans le corps du défunt.
Les causes de la mort du juge président du procès opposant Vital Kamerhe et consorts à la République dans une affaire de détournement des deniers publics, dans le volet « Maisons préfabriquées », ont été rendues publiques, via un communiqué du vice-Premier ministre, ministre de la Justice, Célestin Tunda Yakasende.
Ce communique révèle que l’autopsie s’est faite en deux étapes, c’est-à-dire, elle a commencé par un examen externe suivi d’une examen interne.
Sur le bilan des lésions cutanées fait aucours de l’examen externe, le résultat indique que le juge Yanyi a été bel et bien tué. Il a subi des violences physiques, précisément au niveau de son crâne. Puis, de façon systématique, l’ examen interne fait état de l’existence des substances toxiques.
« À l’issue de l’information judiciaire ouverte à l’office du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe (…) l’autopsie a été faite en deux étapes ; une autopsie corporelle, d’une part, et une autopsie des organes internes, d’autre part. Il en ressort que le juge Yanyi Ovungu est décédé des suites d’une hémorragie intracrânienne résultant d’un traumatisme cranio-encéphalique. L’autopsie a également révélé l’existence des substances toxiques à dose non létales dans le corps du défunt », indique le communiqué officiel du ministre de la Justice.
Il sied à rappeler que le juge Yanyi est décédé dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 mai dernier à Kinshasa, après avoir présidé sa deuxième audience du procès qui oppose les prévenus Vital Kamerhe, SamihJammal et Jeannot Muhima au Ministère public.