Accueil Justice RDC-Procès 100 jours : Le ministère public a du mal à prouver...

RDC-Procès 100 jours : Le ministère public a du mal à prouver l’implication de V. Kamerhe dans le présumé détournement

0

L’affaire qui oppose Vital Kamerhe et consorts à l’État Congolais portant sur le détournement des fonds publics alloués au programme d’urgence de 100 Jours du Chef de l’État n’a pas encore livré tous ses secrets.

Ce mercredi 03 Juin 2020, siégeant pour la 3ème fois en audience foraine à la prison centrale de Makala, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a consacré à l’audience de ce jour, avec Pierrot Bakenge comme nouveau juge Président et une nouvelle équipe, à la lecture des PV de deux anciennes audiences, à l’instruction du dossier ainsi qu’à la confrontation des témoins.

À l’issue de l’audience d’aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire, c’est que le ministère public a une fois de plus été incapable à prouver l’implication de Vital Kamerhe dans le présumé détournement des deniers publics.

Si c’est acté que le prévenu Vital Kamerhe n’avait signé aucun contrat pour le compte de l’État avec une tierse, sa responsabilité dans le détournement des deniers publics aurait du mal à être justifiée à encroire ses avocats. Ainsi, s’adressant au procureur général bien que interdit, l’un des avocats de Vital Kamerhe a demandé au PG de lui dire ce qui serait réellement reproché à leur client.

Sur l’achat des maisons préfabriquées, les avocats du directeur de cabinet de Félix Tshisekedi ont tablé sur le fait que leur client n’avait aucune responsabilité dans les détournements présumés de ces fonds publics d’autant plus que pendant la signature du contrat, Vital Kamerhe n’était pas directeur de cabinet du Chef de l’État car, il a été démontré noir sur blanc que le contrat de SAMIBO SARL et l’État Congolais datait de 2018.

Après l’instruction des prévenus, c’était le tour des témoins d’être entendus. Ainsi, 3 personnes ont comparu aujourd’hui faute de temps. Entant que témoins, l’ancien ministre du Développement rural, Justin Bitakwira a été appelé en premier pour témoigner, suivi du Secrétaire Général au même ministère Georges Kashindi, ainsi que le DG de la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics.

Enfin, c’est le juge Président Pierrot Bakenge qui a clôturé le débat, en appelant l’administration à faire venir demain jeudi tous les autres témoins pour la poursuite de l’instruction qui commencera par la suite du témoignage du directeur général de la DGCMP (Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics).

Grandjournalcd.net

AUCUN COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Quitter la version mobile