Le secrétaire général du PDC dont José
Endundo BONONGE est président, Jerry Biangani a dans un entretien accordé au site d’information grand journal, a démontré l’inéligibilité de la prétendue candidature de Joseph Kabila à la présidentielle de 2023. Son analyse faite prouve à suffisance que Joseph Kabila, nonobstant l’avis de ses sympathisants, il ne pourra participer.
Selon son interpretation, la constitution du 18 fevrier révisée par sa loi constitutionnelle du 20 janvier 2011, n’autorise à un chef de l’état de briguer un 3e mandant.
Ci-dessous la tribune de Jerry Biangani:
“À ceux qui disent le contraire je leur pose une question.1) si Joseph Kabila se représente et gagne en 2023 ce sera son 3ème ou son 1er mandat ? Si ce sera son troisième alors je leur demande de me donner un passage de la constitution qui autorise la possibilité à un troisième mandat”
“La constitution est Claire. Malheureusement même dans le chef de certains juristes qui partagent aussi
mon point de vu, ils l’argumentent mal.
Ce n’est pas le fait d’être sénateur à vie qui lui interdit de revenir au pouvoir en 2023. Le fait d’être sénateur dans son cas est un DROIT et non un DEVOIR par conséquent s’ il veut briguer un poste qui s’avère incompatible, il n’aura qu’à faire le choix après être élu
à ce nouveau poste (présidence pour le cas présent) car l’incompatibilité n’est pas à confondre avec l’inéligibilité. Un peu comme le ferait n’importe quel sénateur qui est par exemple nommé ministre ou est élu gouverneur…)” a-t-il dit.
En conclusion, Joseph kabila ne peut pas se représenter aux élections présidentielles en 2023 simplement parce que la
constitution dans son article 70 détermine clairement le nombre des mandats pour les candidats présidents de la république à 2 et pas plus. Soit un mandat de 5 ans renouvelable une fois. La constitution ne parle pas de mandat “SUCCESSIF” mais simplement de mandat.
Donc il ne faut pas ajouter un mot pour decontextualiser un document aussi important qu’est notre constitution.
Par ailleurs l’article 220 de la même constitution interdit la modification du nombre des mandats prévu par l’article 70. Donc le nombre est connu et il est même
interdit de le modifier en cas de révision
constitutionnelle (rappellez vous de l’article verrouillé) ainsi monsieur kabila ayant déjà épuisé ses deux mandats, il ne peut plus se représenter en 2023.
La rédaction.