Est-ce le Maire de Goma qui s’est dédit ou les autorités policières ont bafoué la décision du premier citoyen de la ville de Goma?? En tout cas, c’est ce qui pourrait expliquer la perturbation de la marche pacifique du rassemblement de l’opposition de ce lundi 16 octobre 2017 qui devrait chuter par la remise d’un mémorandum au Gouverneur de province en vue de dénoncer les propos de Corneille NAANGA sur les 504 jours à attendre à la fin de l’enrôlement pour aller aux élections.
Déjà autorisés après la rencontre entre responsables du RASSOP au Nord-Kivu et le Maire de Goma, le dimanche 15 octobre 2017, cette marche pacifique qui devrait partir du rond-point Signers au stade AFIA en passant par le rond-point Tshukudu, le rond-point BDEGL, le rond-point RUTSHURU et pour finir parle rond-point INSTIGO, s’est vue perturbée par les policiers à seulement quelques mètres du point de départ.
Les forces de l’ordre avaient décidé de confisquer les matériels de sonorisation qui faisaient la caravane motorisée accompagnant les manifestants. Ces derniers qui ont passé toute la journée du lundi 16 octobre 2017 au bureau du Maire, pour réclamer que leurs matériels confisqués soient libérés, promettent de saisir la justice pour dénoncer cet acte du Maire Dieudonné MALERE qui consiste à envoyer des policiers perturber une marche qu’il venait d’autoriser. Pour Jean Baptiste KASEKWA, porte-parole du RASSOP au Nord-Kivu, cet acte du maire de Goma agace la constitution congolaise qui leur garantit la liberté de manifester.
Augustin Mosange