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Massacre de 318 civils au Tanganyika : l’Armée dément, l’Assemblée nationale rectifieVoici un article de presse rédigé à partir de vos éléments :

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Une vive polémique a éclaté ce week-end autour d’un prétendu massacre de 318 civils dans la province du Tanganyika, en République démocratique du Congo. Ce chiffre, relayé le dimanche 15 juin par le vice-premier ministre Vital Kamerhe, citant un rapport du caucus des députés de la province, a rapidement suscité l’émoi sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique.

Mais pour les Forces armées de la RDC (FARDC), cette information est fausse et non fondée. Le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, porte-parole de l’armée, a tenu à rétablir la vérité ce lundi :

« Il ne s’agit nullement d’un massacre de 318 civils. Ce qui s’est produit dans le Tanganyika relève plutôt de l’activisme d’un groupe armé local, dénommé Mutono, responsable d’une dizaine de morts selon les dernières vérifications. »

L’Assemblée nationale, de son côté, a reconnu une erreur de communication. Dans un communiqué signé par Philibert Kanika Sumbayi, chef de cabinet du rapporteur, la chambre basse du Parlement a clarifié que le chiffre de 318 ne correspondait pas à un bilan confirmé, mais à une estimation non vérifiée figurant dans un document interne.

Cette confusion soulève une fois de plus la question de la fiabilité des chiffres diffusés en période de crise sécuritaire, ainsi que la responsabilité des acteurs politiques dans leur communication. Dans un contexte déjà tendu, où les populations du Tanganyika font face à des violences récurrentes de milices locales, la circulation de données non vérifiées peut aggraver les tensions et semer la panique.

L’armée appelle les médias et les responsables politiques à la prudence et au sens de responsabilité, rappelant que des enquêtes sont en cours pour évaluer l’ampleur réelle des incidents signalés. En attendant, aucun massacre de masse n’a été confirmé par les autorités compétentes.

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