Kinshasa, le 3 juin 2025 — C’est un rendez-vous décisif pour l’avenir de toute une génération. Ce lundi, plus d’un million d’élèves finalistes du secondaire ont entamé les épreuves hors-session de l’Examen d’État à travers toute la République Démocratique du Congo.
Parmi ces candidats, 42,95 % sont des filles, contre 57,05 % de garçons, une répartition qui met une nouvelle fois en lumière les défis persistants liés à l’égalité des genres dans le secteur éducatif.
Ces épreuves cruciales se tiennent dans plus de 3 000 centres d’examen, dont 13 localisés en dehors du territoire national, témoignant de la dimension transfrontalière de cet événement éducatif pour les élèves congolais de la diaspora.
Le lancement officiel de cette session s’est déroulé à Bandalungwa, dans la capitale Kinshasa, sous la houlette de la ministre de l’Éducation, Raïssa Malu. Dans un discours empreint d’émotion et de fermeté, elle a salué la ténacité du système éducatif congolais :
« Cette édition est une nouvelle démonstration de résilience de notre système éducatif », a-t-elle affirmé, avant de souligner :
« Organiser ces épreuves n’est pas un simple exercice administratif, c’est un acte de responsabilité, de justice et de redevabilité. »
Face aux enjeux de crédibilité et d’équité, la ministre a lancé un appel à l’intégrité, à la ponctualité, à la rigueur et à la vigilance à l’endroit des superviseurs, inspecteurs et autres intervenants mobilisés pour l’organisation de cette session.
À travers ce processus, c’est toute la nation congolaise qui retient son souffle, espérant que ces efforts collectifs ouvrent les portes de l’enseignement supérieur et de l’avenir professionnel à cette nouvelle cohorte de jeunes Congolais.
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