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AFFAIRE DU PCR KABEYA : L’AUDITORAT MILITAIRE DE LA GOMBE OUVRE LE DOSSIER QUI ÉBRANLE LA POLICE NATIONALE

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C’est dans une salle pleine à craquer que s’est ouverte, ce jeudi 3 avril 2025, la très attendue audience publique dans l’affaire du regretté KABEYA SENDA Fiston, Policier de la Circulation Routière tombé dans des circonstances troubles, et dont la mort a embrasé réseaux sociaux, médias et discussions de comptoir à travers la capitale. Le théâtre de ce premier acte judiciaire : l’auditorat militaire de garnison de la Gombe.

Ils sont sept à comparaître, tous issus des rangs de la Police nationale congolaise. Des grades variés, mais une lourde accusation commune : homicide intentionnel et violation des consignes. Les mis en cause sont : le commissaire supérieur adjoint KANZA DUNIYA Olivier, le commissaire supérieur adjoint BANGA GAYOLE, le sous-commissaire YALA di MATUNDU Michel, le sous-commissaire adjoint MANGELA Béni, le sous-commissaire adjoint LIBENGE KAYINDU, le brigadier en chef SANGWA MULANI, et l’appelé de la police KABONGO KABONGO Théo. Cette brochette de policiers, naguère garants de l’ordre, se trouve aujourd’hui de l’autre côté de la barre, dans un retournement de situation que certains qualifient déjà de « procès du système ».

La tension était palpable dans l’enceinte de l’auditorat. Après l’appel des prévenus, la cour a décidé de reporter l’audience au vendredi 11 avril 2025, afin de permettre à chacun des accusés de se faire représenter par un avocat. Une décision saluée par les observateurs comme un signal fort en faveur du droit à une défense équitable, malgré la gravité des faits reprochés.

Dans la rue comme sur les réseaux, la population veut des réponses. Elle réclame la vérité, rien que la vérité, sur la mort brutale de KABEYA SENDA Fiston. Mais en attendant que la lumière soit faite, un appel au calme a été lancé. Les autorités, conscientes de la sensibilité de l’affaire, exhortent les citoyens à éviter de se laisser emporter par la désinformation ou les manipulations d’origines obscures. Car, comme le rappelle un officier de l’auditorat : « C’est à la justice de parler désormais. »

Le 11 avril s’annonce déjà comme un moment décisif. L’occasion, peut-être, de lever enfin le voile sur ce qui s’est réellement passé cette nuit fatidique. L’occasion aussi de restaurer, si possible, la confiance du peuple dans ses forces de l’ordre.

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