Dans le but d’atténuer l’impact de la vie chère sur les ménages, le gouvernement annonce la mise en place d’un système de certification des stocks afin de permettre aux importateurs de bénéficier de crédits d’impôts sur leurs futures importations, facilitant ainsi la réduction des prix des produits alimentaires. Ce travail est confié au ministère de l’Économie, en collaboration avec l’Inspection Générale des Finances (IGF).
C’est l’une des options évoquées lors de la réunion du Comité de conjoncture économique (CCE) présidée le mercredi 6 novembre 2024 par la première ministre, Judith Suminwa.
« La première ministre a signé le décret relatif à la lutte contre la vie chère, qui consiste à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Il a été décidé que le ministère de l’Économie nationale, avec l’assistance de l’IGF, procède à la certification des stocks afin de faire bénéficier les importateurs de crédits d’impôts à valoir sur les importations futures. Cela permettra d’obtenir la baisse de ces prix dans les meilleurs délais possibles », a souligné Daniel Mukoko Samba, vice-premier ministre de l’Économie nationale et porte-parole du CCE.
En parallèle, le ministère de l’Économie nationale prévoit d’intensifier les contrôles économiques pour contrer la spéculation et protéger les droits des consommateurs. Des équipes de contrôle seront déployées sur le terrain afin de veiller au respect des pratiques commerciales, à la transparence des prix et à l’application des règles de concurrence. Chaque entreprise sera tenue d’afficher clairement ses prix, garantissant ainsi un environnement commercial transparent.
Le gouvernement a également noté une stabilité des prix sur les marchés, accompagnée d’une maîtrise du taux d’inflation.
Delphin Tambwe