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« Félix Tshisekedi a trahi la confiance du peuple » : Première réaction cinglante de Moïse Katumbi après le discours du Président à Kisangani

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Moïse Katumbi, figure de l’opposition et président d’Ensemble pour la République, n’a pas mâché ses mots après la récente sortie médiatique du Président Félix Tshisekedi à Kisangani. L’opposant s’est montré inflexible sur la question du changement de la Constitution, rejetant fermement toute idée d’amendement.

Dans une déclaration incisive, Katumbi a fustigé ce qu’il considère comme une trahison envers le peuple congolais. « La Constitution ne changera pas. Elle a été approuvée par le peuple, et aujourd’hui, Félix Tshisekedi traite ce peuple comme des étrangers ? Ça ne m’étonne pas. » Des propos qui marquent un nouveau tournant dans le bras de fer politique qui s’intensifie à l’approche des prochaines échéances électorales.

Katumbi, qui se pose en défenseur de l’ordre constitutionnel, ne s’est pas arrêté là. « Après six ans au pouvoir, il n’est toujours pas prêt à diriger la RDC, et même si on lui laissait 30 ou 40 ans, il ne serait toujours pas prêt. » Ces propos traduisent le sentiment de frustration qui règne chez une large partie de l’opposition face à la gestion actuelle du pays.

L’homme politique a également dénoncé ce qu’il qualifie de « mauvaise gouvernance », affirmant que « le problème du Congo n’est pas la Constitution, mais bien la gestion catastrophique de ceux qui sont au pouvoir. » Il a ainsi fait allusion à l’affaire Mulonde, où l’opposition a été muselée selon lui, pour réprimer toute contestation.

Pour Katumbi, cette tentative de réviser la Constitution est une « utopie » et une « trahison » manifeste. « Félix Tshisekedi a menti au peuple et il a trahi la confiance du peuple. Dans un pays sérieux, il devrait démissionner. »

Avec cette prise de position tranchée, l’ancien gouverneur du Katanga adresse un message clair : personne n’acceptera un changement de la Constitution. « Qui vivra verra. », conclut-il, laissant présager une intensification de la lutte politique dans les mois à venir.

Face à ces accusations graves, la présidence n’a pas encore réagi, mais la déclaration de Katumbi promet de faire des vagues sur l’échiquier politique national.

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