Ce lundi, l’opposant congolais Seth Kikuni a été interpellé par des individus se présentant comme des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR) à son bureau. Selon son porte-parole présent sur les lieux, Seth Kikuni aurait été brutalisé et sa chemise déchirée lors de son arrestation.
Les agents de l’ANR ont également proféré des menaces à l’encontre du Président, en lui lançant notamment « boko sambwa ».
Cette interpellation musclée et les actes de violence qui l’ont accompagnée suscitent de vives réactions au sein de l’opposition et de la société civile congolaise. Plusieurs voix se sont élevées pour condamner fermement ces agissements et réclamer la libération immédiate de Seth Kikuni.
Cette nouvelle arrestation soulève également des préoccupations quant au respect des droits de l’opposition politique en République démocratique du Congo. L’opposition appelle à la fin des violences politiques et à un respect strict de l’État de droit dans le pays.
Le sort de Seth Kikuni reste pour l’instant incertain, alors que ses partisans redoublent d’efforts pour obtenir sa libération.