Kinshasa, le 6 août 2024 – La République Démocratique du Congo est actuellement secouée par des actes de violence et de vandalisme qui remettent en question l’autorité de ses institutions. L’article 190 de la Constitution de la RDC stipule clairement : « Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, para-militaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée. » Cependant, ces derniers jours, la situation sur le terrain semble être en contradiction flagrante avec cette disposition constitutionnelle.
Le Palais du Peuple, siège du Parlement, n’a pas été simplement saccagé. Ce sont les symboles mêmes de la République qui ont été attaqués par des éléments identifiés comme appartenant à l’UDPS, parti politique au pouvoir. Cette situation alarmante a été vigoureusement dénoncée par Claudel Lubaya, qui rappelle aux ministres en charge de l’ordre public et de la justice leurs responsabilités. Selon lui, la République doit se montrer « ferme et intransigeante dans l’application de la loi » face à ces violences.
Les événements récents, marqués par une escalade de la violence de la part de l’UDPS et de ses milices, constituent un défi direct aux institutions établies. Lubaya insiste sur le fait que la République doit agir pour préserver son honneur et sa stabilité. « Le chaos instauré depuis quelques jours par l’UDPS et ses milices appelle de la part de tous, à un sursaut républicain pour ne pas laisser le Congo s’enfoncer dans l’anarchie, » déclare-t-il avec insistance.
La situation actuelle requiert une réponse rapide et efficace des autorités pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité de tous les citoyens. La République Démocratique du Congo ne peut se permettre de laisser de telles actions impunies, car cela mettrait en péril la stabilité et l’intégrité de la nation.
En conclusion, face à ces défis, il est impératif que les autorités congolaises, en particulier les ministres en charge de l’ordre public et de la justice, prennent des mesures décisives pour rétablir l’ordre et affirmer l’autorité de la loi. Le peuple congolais et les institutions républicaines doivent se mobiliser ensemble pour empêcher que le pays ne sombre dans le chaos.