Le dernier incident en date concerne une lettre de Vital Kamerhe instruisant le Ministre d’État des Affaires étrangères à octroyer des passeports diplomatiques à ses enfants. Étonnamment, seule cette demande spécifique s’est retrouvée sur la place publique, bien que d’autres membres du bureau aient fait des demandes similaires. Les partisans de Kamerhe, souvent appelés « kamerhistes », accusent Christophe Mboso de faire fuiter les documents concernant leur leader pour le discréditer.
Ce genre de fuite n’est pas sans rappeler la période où Kamerhe était Directeur de Cabinet du Président Félix Tshisekedi, époque également marquée par des divulgations d’informations sensibles.
Pour l’instant, le public assiste impuissant à ce spectacle de dénigrement mutuel entre deux figures politiques influentes. Cette guerre des nerfs pourrait marquer le début d’une législature mouvementée et ternir davantage l’image du Parlement congolais.
Les observateurs politiques se demandent jusqu’où iront ces hostilités et quelles en seront les conséquences pour le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Le conflit entre Vital Kamerhe et Christophe Mboso Nkodia pourrait perturber gravement les travaux parlementaires et, par ricochet, affecter la gouvernance du pays.
Alors que le peuple congolais regarde ce drame politique se dérouler, une question demeure : qui en sortira victorieux, et à quel prix pour la stabilité institutionnelle du pays ? Les prochains développements seront déterminants pour l’avenir politique immédiat de la RDC.