Une révélation troublante a été faite par Louis Kinzhele, président de chambre à la Cour de Compte, concernant les engins fourrières opérant à Kinshasa. Selon un audit sur les recettes à la Police nationale congolaise (PNC), ces véhicules n’appartiendraient pas à la police mais à un particulier. Ce dernier, en échange de l’utilisation des engins, partagerait des pourcentages des amendes perçues lorsque les propriétaires des véhicules sont contraints de payer.
Ce système opaque soulève des questions sur la légalité et la transparence des opérations de fourrière dans la capitale congolaise. Les révélations de Louis Kinzhele mettent en lumière une potentielle collusion entre des acteurs privés et les autorités policières, compromettant ainsi la fiabilité du processus de sanction et de récupération des véhicules.
Cette affaire soulève des inquiétudes quant à l’exploitation de la population par des individus peu scrupuleux, mettant en lumière la nécessité d’une enquête approfondie sur ces pratiques douteuses.
Les autorités sont appelées à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce système préjudiciable et garantir un fonctionnement transparent et légal des opérations de fourrière à Kinshasa.