Une « tentative de coup d’État » déjouée à Kinshasa en République démocratique du Congo a suscité de nombreuses questions et incertitudes parmi les autorités et les proches des personnalités visées.
Après l’attaque survenue dimanche matin dans la capitale congolaise, qui a mené à la mort de quatre assaillants et à l’arrestation de quarante autres, les détails de cet incident tragique demeurent flous. L’un des assaillants abattus, Christian Malanga, ancien capitaine de l’Armée congolaise résidant aux États-Unis, aurait dirigé le groupe insurgé.
Les circonstances de cette tentative de coup d’État suscitent des questionnements sur son objectif réel : déstabilisation des institutions ou assassinat ciblé, comme le soutiennent les proches de Vital Kamerhe, probable futur président de l’Assemblée nationale. Des incertitudes persistent également sur la potentielle cible directe de l’attaque, Félix Tshisekedi, ainsi que sur les liens des assaillants avec d’autres groupes.
Les autorités congolaises ont signalé des préoccupations quant à la sécurité du Palais de la Nation, soulignant des failles dans la protection des lieux sensibles. L’anomalie de l’attaque, notamment l’accès des assaillants à la cour du Palais sans résistance de la garde républicaine, soulève des interrogations sur la planification et la coordination de cette tentative.
La tension demeure palpable à Kinshasa, avec un renforcement des mesures de sécurité autour des sites névralgiques. Le contrôle du siège de la télévision nationale a été intensifié, et le Palais de la Nation est actuellement fermé aux travailleurs habituels, témoignant de l’importance accordée à ces événements par les autorités congolaises.