Dans une tribune libre intitulée « La formation du Gouvernement : l’arbitre a perdu son sifflet », l’avocat et défenseur des droits de l’homme Me Jean Claude KATENDE critique vertement le manque d’arbitrage dans la mise en place du Gouvernement en République Démocratique du Congo. Selon lui, le Président de la République, en tant qu’arbitre suprême, n’a pas assumé son rôle de trancher les conflits et les rivalités au sein de l’Union Sacrée de la Nation.
Me KATENDE pointe du doigt les blocages dans la formation du Gouvernement, causés par des luttes internes de pouvoir et l’appétit des différents acteurs politiques pour les postes ministériels. Il déplore également le manque de décision de l’arbitre lors de la désignation du candidat de l’USN pour le poste de Président de l’Assemblée Nationale, qui a abouti à l’organisation de primaires non prévues dans les textes de gouvernance.
L’avocat souligne que cette absence d’arbitrage a des conséquences désastreuses pour le pays, notamment en termes de sécurité, de crise sociale, de hausse du dollar et de détournements de fonds publics. Il appelle donc les citoyens congolais à se mobiliser pour réclamer un réveil de l’arbitre ou lui remettre un nouveau sifflet, afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle tel que défini par la Constitution.
Me Jean Claude KATENDE met en garde contre les conséquences d’un arbitrage défaillant sur l’avenir du pays, soulignant que si rien n’est fait, la situation ne fera qu’empirer. Il conclut en invitant chacun à faire preuve d’intelligence et à se joindre à la mobilisation pour restaurer l’arbitrage et sortir le pays de cette impasse.
Cette prise de position courageuse de Me Jean Claude KATENDE appelle à une réflexion profonde sur la nécessité d’un arbitrage fort et impartial dans la gestion des affaires politiques en RDC.
Le Gardien du Temple.
Ce contenu a été partagé le 12 mai 2024 depuis Kinshasa par Me Jean Claude KATENDE.