Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a présidé le vendredi 6 janvier 2023, une réunion de sécurité élargie sur les conditions de coopération tripartite entre les Forces armées de la RDC, la Monusco et la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.
C’est ce qui ressort d’une dépêche de la cellule de communication de la Présidence parvenue ce samedi à notre rédaction.
D’après cette source, le but de cette rencontre était de monter des stratégies afin de concrétiser les résolutions du mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, stipulant le cessez-le-feu, le retrait, le désarmement et le cantonnement des éléments du mouvement terroriste M23 supplétif du Rwanda dans la guerre d’agression injuste subie par la RDC.
Au cours de cette réunion, les membres du Gouvernement, les collaborateurs du président de la République, l’état major général des FARDC et les partenaires du pays, à savoir : la Monusco et la Force régionale de l’EAC, ont réfléchi sur la planification des actions des opérations entre les 3 forces, qui permettra de ramener la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC.
Comme l’indique la dépêche, cette réunion était aussi une occasion pour faire la réévaluation du partenariat stratégique entre la République Démocratique du Congo et la Monusco, dont le mandat a été renouvelé pour la durée d’un an, par le Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Ladite réévaluation s’est penchée sur les attentes de la population, qui, à ce jour, a plus besoin de la protection face aux violences dont elle est victime, l’apport de la Monusco dans l’accompagnement du programme P-DDRCS et dans la réforme du secteur de la sécurité ainsi que son soutien aux FARDC et la Force régionale de l’EAC, dans leurs efforts de ramener la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC.
La cellule de communication de la présidence rapporte que cette réunion a été pécédée par une rencontre convoquée par Félix Tshisekedi, qui avait réuni le vice-premier des affaires étrangères, les ministres de la défense, de la communication et médias, porte-parole du Gouvernement, le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, le coordonnateur de la sécurité interne, le mandataire spécial du chef de l’Etat ainsi que l’Etat major général, afin de mettre en place une stratégie nationale.
La rédaction
