Le coordonateur des péages du Kongo central, Mi Roger Nseka fustige avec la dernière énergie les empiétements des prérogatives de la part de Directeur des ressources humaines de la DGRKC.
L’excès du pouvoir, l’insubordination ainsi que l’empiétement aux attributions sont les griefs reprochés au Directeur des ressources humaines de la régie financière provinciale dans la gestion des péages.
Alors que lors de la signature de contrat de performance intervenue en mars dernier, le Gouverneur a.i et la Direction générale des recettes du Kongo central avec ses services techniques centraux et entités, ont décidé d’un commun accord de maximiser et mobiliser des recettes à la hauteur de 72 milliards de Fc d’ici fin 2022 ; recettes devant servir le Gouvernement provincial de réaliser ses nombreux projets de développement. Certes, le Directeur des ressources humaines de la DGRKC fait dorénavant l’obstruction à toute bonne initiative visant à lutter contre le coulage des recettes. Notamment dans les péages.
Le coordonateur des péages du Kongo central, Mi-Roger Nseka a dans une correspondance adressée au Directeur des ressources humaines de la DGRKC, recadré ce dernier, qui dans sa lettre se permit sans qualité requise, d’analyser et de définir la nature juridique du contrat de performance signé par Mi-Roger Nseka entant que préposé à la coordination des perceptions des taxes.
Ainsi, dans sa mise au point, le coordonateur des péages du Kongo central, a tenu le Directeur des ressources humaines de la DGRKC pour responsable du désordre et des contre- performances qui lui ai assignés. Car, il constate que depuis sa prise de fonction, le Directeur des ressources humaines de la DGRKC ne cesse de mettre entrave les bonnes stratégies mises en place par Mi-Roger Nseka, notamment celle de l’interpellation des chefs des postes péages. Le refus du chef de poste péage Lufu Damas Panzu Panzu en est illustration parfaite.
Par ailleurs, le coordonateur des péages a soulevé l’illégalité de la démarche entremise par ce Directeur, car jusqu’à preuve du contraire la gestion des péages échappent contrôle et à la tutelle de la Direction générale des recettes du Kongo central.
» Le contrat de performance que nous avons signés devant son excellence gouverneur a.i du kongo central et l’assemblée provinciale, est du au fait qu’il a été établi que la DGRKC n’a pas des prérogatives légales de superviser les péages provinciaux, ceci ayant été même l’objet de notre audition à l’issue de la commission d’enquête de l’assemblée provinciale du 4 avril 2022, laquelle audition devait vous permettre de vous rendre compte que vous ne serez jamais répondant devant l’assemblée provinciale à part le directeur général. Cependant, cela n’est pas lobjet de notre réponse, car il y a lieu de vous dire que vous risquez de tomber sur le coup de l’insubordination lorsque
de manière tacite vous reniez au gouverneur a i de la province et à l’assemblée provinciale le pouvoir d’établir la coordination que nous dirigeons pour le bien-être de la province, car le seul motif de nous demander de demeurer à notre poste d’affectation interne ne tient pas dans la mesure où à travers votre correspondance du 07 décembre 2021 portant procès-verbal de clôture d’action disciplinaire vous avez-vous-mêmes clôturer une action disciplinaire montée de toutes pièces au nom du gouvemeur pour ma révocation qui s’est mué en un simple blâme. », dit la correspondance.
« Quil nous soit aussi permis de vous rappeler quil ne vous appartient
pas de définir la nature du contrat de performance que nous avons signé avec votre
Chef hiérarchique en l’occurrence le Directeur général, en termes d’avantages car la compétence étant d’attribution.
Au lieu de tomber dans une forme de rébellion contre l’autorité administrative technique et de tutelle, nous vous prions Monsieur le Directeur des Ressources Humaines, de bien vouloir privilégier l’intérêt suprême de la province en évitant des
troubles de services, car vous risquerez d’en répondre personnellement devant les juridictions compétentes, étant donné que vos manaeuvres se perçoivent comme des bâtons que vous mettez dans nos roues dans cette lutte contre le coulage des recettes que vous semblez nous reconnaitre dans votre lettre. », a t’il poursuivi.
La rédaction .