« Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Même si elle met plus de temps, la vérité finit toujours par arriver »
Une vidéo circule sur les réseaux sociaux, fait état des propos diffamatoires, racistes et des révélations mensongères dans le but de salir l’image et la réputation du Directeur ad intérim de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN, Monsieur Olivier Mushiete. L’auteur desdits propos, s’identifie à la fois journaliste et avocat. Dans ses dires, il soulève des griefs fallacieux pour discréditer le DG a.i de l’ICCN, Olivier Mushiete, un des rares mandataires publics du pays qui mérite le titre d’ «excellence ». Car, la sobriété et la compétence de ce mandataire, laisse admiratif l’ensemble du personnel de l’Institut congolais pour la Conservation de la Nature.
On pouvait bel et bien constater la haine viscérale et une dose exaspérée de l’ignorance dans le langage de ce Monsieur qui prétend détenir des pièces à conviction remettant en cause la gestion de Mushiete. Pourtant, il s’agit en réalité d’une campagne de diabolisation orchestrée pour fragiliser l’ICCN qui dorénavant depuis l’avènement de Mushiete, cette entreprise sort du gouffre de la faillite laissée par ses prédécesseurs.
Quels sont des griefs reprochés à Olivier Mushiete ?
Dans la vidéo, bien qu’ayant une alternative, l’auteur de la vidéo qualifie d’irrégularité l’arrêté ministériel du 4 août 2021 de Madame la Vice-première Ministre Ève Bazaiba nommant Olivier Mushiete. Il évoque également la violation de certains textes du droit positif congolais. Pour soutenir son argumentaire, il illustre sans mettre à la disposition des internautes en gros plan, un certain nombre de paperasses à sa possession, et qu’il estime détenir des preuves irréfutables.
En qualifiant non judicieux l’acte de nomination posé par la VPM de l’environnement, le pseudo journaliste affirme sans moindre honte que la désignation de Mushiete à la tête constituerait une faute lourde et une erreur monumentale. Selon lui, le nommé est un « parvenu » et n’avait jamais été cadre ou agent de l’ICCN. Il s’agit là d’une fausseté énorme. Car, ce n’est plus un secret de polichinelle d’avouer que l’actuel Directeur général a.i fut bien avant Chef du site Bombo-Lumene, un domaine de chasse et de réserve appartenant à l’ICCN.
Ainsi, la VPM Bazaiba, aguerrie et plus que jamais remplie de sagesse, devrait opérer un choix celui de choisir Olivier Mushiete, un fils maison à la tête de l’ICCN justifiant d’une compétence avérée.
Concernant, l’empiétement des prérogatives sur la décision qu’il qualifie d’unilatérale du transfert de siège social de l’ICCN, l’auteur de la vidéo avocat de son état laisse croire que le simple déplacement du siège de l’ICCN à l’intérieur de la ville de Kinshasa d’une commune à une autre, s’agit du transfert de siège social. Pour lui cela nécessitait au préalable le décret du Premier Ministre. Il sied à souligner en rouge que la Direction générale de l’ICCN sous la houlette savante de Olivier Mushiete n’a jamais effectué le transfert du siège.
A lumière de l’article 3 du décret n° 10/15 du 10 avril 2010 fixant les statuts d’un établissement public dénommé Institut Congolais pour la Conservation de la Nature en sigle « I.C.C.N. », dispose : « Le siège social de l’Institut est établi à Kinshasa. Il peut être transféré en tout autre lieu de la République Démocratique du Congo par Décret du Premier Ministre sur proposition du Ministre de tutelle, à la demande du Conseil d’administration. » Ainsi jusqu’à preuve du contraire le siège social demeure dans la capitale. Par conséquent, il ne s’agit d’un transfère.
Quant aux irrégularités sur la révocation et au recrutement de certains cadres, l’auteur de la vidéo, fait une interprétation partielle du décret. Animé de mauvaise foi, il galvaude les prérogatives de Mushiete en qualité de Directeur général. Cependant, il récuse l’intervention du Directeur général de l’ICCN dans le processus disciplinaire des agents de commande. Notamment le cas de l’ancien Directeur administratif et financier. Pourtant l’article 40 du Décret portant création de l’ICCN exige la proposition préalable de la Direction générale.
Ce qui est choquant dans cet épisode c’est que des mensonges cousus de toute pièce sur la nationalité, des propos racistes et le projet IBI Bateke, sont débutés sur la place publique et consommés sans discernement, par ce que le soucis c’est de voir Olivier Mushiete être tombé et être sali. C’est grave ce qui se trame et se raconte dans certains kiosques des internautes. Pourtant les détracteurs de Mushiete, semblent perdre à l’esprit que le DG a.i de l’ICCN, Olivier Mushiete est le fils du feu Paul Mushiete Mahamwe, un grand politicien congolais et ancien ministre des Finances de la RDC, un intellectuel, un homme civilisé qui a tenu tête à Mobutu. Olivier Mushiete a l’instar de son père, est originaire de la région de Beteke vers les plateaux de Bateke à l’est de Kinshasa. En 2021 quelques jours après sa nomination à la tête de l’ICCN, Olivier a consacré une tournée pour remercier tous les chefs coutumiers et chefs des terres des villages situés dans les plateaux de Beteke.
Quant au projet IBI Bateke, Paul Mushiete Mahamwe avait acquis 8 000 ha de terres au Plateau des Bateke dont il est originaire et sur lesquelles il a des droits coutumiers dont jouissent encore sa succession. Son fils Olivier Mushiete a développé un important projet des puits de carbone, appelé projet Ibi-Bateke.
Raison pour laquelle avant d’arriver à la tête du site de Bombo-Lumene, Olivier Mushiete a travaillé pour la plantation des arbres durant 20 ans en transformant la savane herbeuse en forêt dans les plateaux de Bateke.
Dossier à suivre.
Beni Kinkela
Merci pour ces éclaircissements, qui démontrent qu’il y a des gens sortis de nul part, facilement manipulables avec de petites sommes d’argent, pour faire le sale boulot de ternir l’image des excellents cadres que nous avons dans ce pays.
La vérité seule triomphe.