Dans une note circulaire du 12 août 2021 adressée aux directeurs de cabinet adjoints du président de la République, conseillers Spéciaux, conseiller privé, conseillers principaux, ambassadeurs Itinérants, chargés de missions, evoyés spéciaux, représentants personnels, assistants personnels, directeur de la Communication, directeur du Bureau de conjoint du chef de l’Etat, coordonnateurs des services spécialisés et conseillers, le directeur de cabinet du chef de l’État, Guylain Nyembo, révèle qu’il s’observe que, de plus en plus, de membres du cabinet du président de la République brillent par la commission d’actes qui dénotent une usurpation du pouvoir exclusif de représentation du cabinet.
A l’en croire, ce pouvoir est légalement dévolu au seul directeur de cabinet du président de la République, vis-à-vis des autres institutions de la République et des tiers.
Par la même occasion, il indique qu’il est notamment question des invitations adressées, par des membres du cabinet aux autorités politiques, administratives ou encore à des citoyens, les conviant à prendre part à des réunions ou séances de travail pour le compte de la présidence de la République, sans pour autant avoir obtenu, au préalable, une autorisation du directeur de cabinet du président de la République, ou encore moins, l’en avoir informé.
À ces faits, souligne le directeur de cabinet du chef de l’État, s’ajoutent aussi l’attribution unilatérale, par certains membres du cabinet, des prérogatives ou la prise d’initiatives personnelles pour le règlement des litiges qui se posent au sein des administrations publiques voire privées.
« Cette situation est de nature non seulement à violer l’ordonnance n°21/010 du 5 mars 2021 portant organisation et fonctionnement du Cabinet du Président de la République, mais aussi et surtout à entrainer une confusion et par ricochet un dysfonctionnement au sein de la plus haute administration du pays », déplore t-il via cette note circulaire.
Delphin TAMBWE