Pendant que les congolais attendent les signaux pour faire asseoir définitivement la corruption au Pays, l’organe chargé d’inspecter le financement général lance un SOS, et se dit n’être pas accompagné par le nouveau régime.
Jules Alingete l’inspecteur général des finances, chef de service (IGF), déplore le fait que son institution ne soit pas dotée des moyens financiers pour bien accomplir son travail depuis son entrée en fonction.
Lors de son intervention au séminaire du réseau des parlementaires africains contre la corruption ouvert ce vendredi 16 octobre, le patron de l’IGF a indiqué que depuis trois mois d’affilé, son institution travaille sans frais de fonctionnement alors que l’objectif est de redresser le pays.
A l’occasion, Jules Alingete a convie les députés et sénateurs à l’accompagner dans sa mission afin d’accomplir les objectifs lui sont assignés par l’État congolais.
Cette alerte vient au moment où le concept « Etat de droit » est crié par les proches de l’actuel Chef de l’Etat, ce qui va encore courber les débats politiques, en lieu et place du bon travail de terrain attendu par le peuple congolais.
Delphin TAMBWE