Accueil Economie & Finance DROIT DE REPONSE SUR LA PRETENDUE VENTE DE L’URANIUM

DROIT DE REPONSE SUR LA PRETENDUE VENTE DE L’URANIUM

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Dans son édition 1066, le journal Grognon a publié un article portant le titre : Le gouverneur du Lualaba dans le viseur de l’AIEA et des Etats-unis. Ledit titre reprit en grand caractère sur sa manchette de ce journal soit à sa première page de Une, fait état des accusations purement mensongères à l’encontre du Gouverneur de la province du Lualaba, Richard Muyej Mangeze Mans. Cet article cite en mal le nom du Gouverneur Richard Muyej, que ce dernier serait impliqué dans une « sale affaire », c’est-à-dire sur la commercialisation et vente illicite de la substance minérale, appelée uranium, auprès de la Corée du Nord et Iran. Par conséquent, le Gouverneur Muyej ferait dorénavant l’objet de cible de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et des Etats-Unis d’Amérique.

Ainsi, face à ces fausses accusations et allégations, nous avons jugé bon d’exercer notre droit de réponse conformément à la loi n°96-002 du 22 juin 1996 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse qui garantit le droit de réponse dans ses articles 37, 38, 39, 40 41, 42 et 43. Notre
présente réaction a pour but de recadrer les détracteurs et attaquer des inepties publiées par le journal Grognon contre le Gouverneur Richard Muyej. Car, ces révélations graves et mensongères portent atteinte à l’honneur du Gouverneur Richard Muyej et comportent de nombreuses contre-vérités. Sur ce, la présente réplique se subdivise en 4 points.

  1. D’entrée de jeu, le premier élément qui prouve à suffisance que l’article publié porte des
    informations fausses cela se justifie par le fait que le journal satirique n’a nominativement
    signifié aucune précision référentielle. C’est-à-dire la dénomination du média qui aurait publié des « informations alarmantes » qui établissent la responsabilité du Gouverneur de la province du Lualaba. Aucun nom de ce média international et spécialisé dans la dénonciation des délits impliquant des actes susceptibles de mettre en danger la paix dans le monde ou dans certaines zones de la planète, n’a été indiqué. Contenu de la pertinente de la question, l’indication du lien du site internet, le nom de l’organe de presse exciteraient non seulement la curiosité. Mais aussi servirait des éléments à ceux qui en vertu de l’opportunité de poursuite établissent un réquisitoire. bref le lecteur ne pas situer.
  2. Le deuxième élément qui décrédibilise le journal c’est l’affirmation sans équivoque de la position géographique du gisement de l’Uranium retrouvée dans la plume. A en croire le journal, l’argument avancé par les communicateurs du Gouverneur serait contradictoire aux rapports publiés par la Géologie minière qui répertorie le gisement de l’uranium dans la liste exhaustive des substances minérales retrouvées dans le sous-sol de la province du Lualaba.

En effet, cette réplique aberrante tant à décrédibilise le journal et remet en doute la véracité du résultat de toutes ces frivoles enquêtes publiées par le journal. Alors que le rationalisme du métier du journalisme exige après récolte, que le journaliste procède à la sélection et au traitement des données qui prêteraient confusion. Et seule la documentation s’avère
indispensable pour écarter des zones d’ombres avant toute affirmation.

Dans son livre intitulé, L’Industrie Minérale Congolaise : Chiffres et défis, l’ingénieure Léonide Mupepele Monti, indique qu’en RD-Congo, les gisements d’Uranium connus sont situés à KOBOKOBO, dans le Sud-Kivu et SHINKOLOBWE, au Katanga. Or, après l’éclatement de la province du Katanga intervenue en 2015, le site SHINKOLOBWE se trouve dans le district de « Kambove », ce dernier se trouve dans la province du Haut-Katanga et non dans la province du Lualaba.

  1. Un autre élément plus dangereux c’est l’affirmation du Journal sur la cible que fait l’objet le Gouverneur Richard Muyej dans les viseurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique
    (AIEA) et des Etats-Unis d’Amérique. Une information purement inventée, alors que rien n’a été signalé dans le Rapport annuel de l’AIEA. Il sied à noter que le Rapport annuel de l’AIEA généralement publié en juillet de chaque année, résume et met en évidence les
    développements de l’année écoulée dans les principaux domaines du travail de l’Agence. Il
    comprend un résumé des principaux problèmes, activités et réalisations, ainsi que des tableaux et des graphiques d’état relatifs aux garanties, à la sécurité, à la science et à la technologie.
  2. Le nouveau code Minier que le Gouverneur du Lualaba a toujours défendu, organise un régime juridique particulier sur des substances pour lesquelles la sécurité des populations nationales ou internationales exige qu’elles soient classées « substances réservées » par le Premier Ministre après proposition du ministre des Mines selon les conditions qu’il détermine. D’ores et déjà, l’uranium est placé sous le régime de substances réservées. Alors comment expliquer la personne qui défend le nouveau code minier et se permettre en même temps d’aller à l’encontre des clauses interdites ?

En conclusion, les prétendues les révélations publiées par le journal le Grognon sans cité le nom du média ayant mené des investigations sur l’implication personnelle du Gouverneur de la
province du Lualaba dans la vente de l’Uranium constituent en réalités des faussetés. La vérité est que le gouverneur de la province du Lualaba n’est impliqué ni de près ni de loin dans une vente d’uranium, car le gisement de l’Uranium se trouve sous le sol province du Haut-Katanga.
Pourtant ledit ressort échappe au contrôle administratif que politique du Gouverneur Richard Muyej.

BENI KINKELA
L’un des communicateurs du Gouverneur RICHARD MUYEJ.

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