L’évêque Pascal Mukuna est de nouveau impliqué dans une affaire de spoliation de parcelle, quelques jours seulement après la libération de la prison centrale de Makala.
Cette fois Mukuna va faire face à l’Etat congolais, il n’est pas question d’une parcelle d’un simple citoyen, mais c’est l’espace de la jeunesse qu’occupe le pasteur de l’Assemblée chrétienne de Kinshasa(Ack) dans la commune de Bandalungwa, fait savoir Billy Kambale ministre de la jeunesse et initiation à la nouvelle citoyenneté.
Selon le ministre, Pascal Mukuna doit être traduit à Justice pour avoir spolié l’espace abritant l’Assemblée chrétienne de Kinshasa (ACK), le faisant d’une manière délibérée car connaissant que l’espace appartient à la jeunesse.
D’après Billy Kambale, « ce dossier a fait l’objet de plusieurs échanges entre lui et l’évêque Pascal Mukuna mais sans succès ».
« Je voudrais citer ici le célèbre pasteur Mukuna. Je lui ait dit que son église se trouve sur l’espace du ministère de la Jeunesse. Tu es un spoliateur », a déclaré Billy Kambale.
Pour le ministre de la Jeunesse, « la traque sera longue jusqu’à ce qu’il obtienne la restitution de cet espace de la jeunesse spolié par le pasteur ».
« Tu peux faire tous les bruits que tu veux, mais moi je vais te traquer jusqu’à ce que tu restituera au ministère son patrimoine « , s’adresse-t-il à Pascal Mukuna.
Par la même occasion, le ministre Billy Kambale a rassuré que tous ceux qui ont spolié les patrimoines de l’État, quel que soit leur rang, seront traqués par lui jusqu’à les restituer.
Alors que ce membre du gouvernement révèle une nième arrogance de Pascal Mukuna face aux faits sensibles de l’Etat, celui-ci continue de garder la tête haute en se faisant pour intouchable dans toutes ses déclarations sur les reseaux sociaux.
Mukuna est cette fois appelé à faire face à l’Etat congolais, le temps de vérifier s’il est sous protection d’une main inconnue ou pas car, s’il est vrai qu’il occupe un espace appartenant à l’Etat, la seule solution adequate, c’est de voir l’évêque de l’Ack être rapidement déguerpi.
Une affaire à suivre.
Delphin TAMBWE