Dans sa publication de ce jeudi 2 janvier, le site d’information Le Triomphe a dévoilé l’
acte de repentance fait par le Président de l’ONG ACAJ envers l’avocat Constant Mutamba. Il a présenté ses « mille excuses » à ce jeune mandataire en mines.
Car, ce dernier a fait part de son intention de poursuivre Monsieur Georges Kapiamna devant les juridictions compétentes pour imputations dommageables sur l’affaire GECAMINES.
Ci-dessous l’article :
Contre toute attente : Georges Kapiamba demande pardon à Constant Mutamba
Nouvelle année, nouvelle méthode. Aux juristes d’ajouter : ‘’mieux vaut un arrangement à l’amiable qu’un bon procès’’. C’est ce qu’a compris le tout grand Avocat ayant la maîtrise parfaite des Droits de l’Homme, Georges Kapiamba. Avec toute humilité, parce que c’est elle qui précède la gloire, il a demandé pardon à son confrère Maitre Constant Mutamba Tungunga, Avocat spécialisé en matières minières et mines. Cette requête est consécutive à la plainte de Mutamba déposée chez le Procureur près la Cour d’Appel de la Gombe. Objet ? Le retrait de ladite plainte. Qu’a dit Constant Mutamba ? A-il pardonné ? Ne l’a-t-il pas fait ? Tous les efforts fournis pour avoir la version de Me. Mutamba sont restés vains. Toutefois, l’opinion retiendra que Constant Mutamba venait de disculper, il n’y a pas longtemps, tous ses détracteurs politiques et privés.
Comment et par quelle voie Kapiamba a demandé pardon ?
Que ça soit Mutamba ou Kapiamba, les deux se poseront cette double question de la fuite de leurs conversations ou démarches qui étaient, du reste, cachées du grand public et des Médias. Les murs ont des oreilles, dit-on. Cependant, les murs renseignent avec certitude et exactitude cet acte qui est très louable.
Comment ça se déroulait ?
Tenez ! Tout est parti au lendemain du point de presse tenu par Constant Mutamba à Kempiski Hôtel avec des grands medias de ce pays et certains internationaux. Il annonçait le dépôt de sa plainte contre Me. Kapiamba pour diffamations à l’égard de Monsieur Albert YUMA de la Gécamines victime d’une désinformation et détournement du dossier par l’auteur précité. En réaction, Me. KAPIAMBA affirmait, sur les ondes d’une raido locale, qu’il connaissait parfaitement la démarche de Mutamba et que pour lui, l’objectif a été atteint. Lequel alors que le dossier est encore ouvert en justice ? Sans vergogne, il a déclaré que le fait que ces Puissants du pays soient auditionnés était déjà la victoire pour lui. Bien que promettant de rencontrer Mutamba devant les instances judiciaires au moment opportun, ceci est un premier signe de fléchissement. C’est tout ce qu’il en allait pas dire avait estimé un Avocat sur les mêmes ondes qui considérait cela comme une fuite en avance. Une autre source digne de foi proche de Kapiamba, nous a informés que depuis lundi dernier, Me. Kapiamba cherchait les voies et moyens pour rencontrer Constant Mutamba pour que ce dossier soit traité à l’amiable. L’avait-il atteint ? Notre source a affirmé que cela lui est resté un mystère. Pendant que tous les Congolais étaient tournés vers les festivités de fin d’année et de nouvel an, Kapiamba n’était pas tranquille dans sa tanière où il préparait les éléments de défense contre la plainte de Mutamba une fois invité par le Procureur. Très puissant sur le plan international et connu dans sa casquette de grand avocat de la Société civile, Me. Kapiamba devrait simplement écraser Constant Mutamba en justice. Mais, comment s’est-il rabaissé pour adjurer ouvertement pardon à travers une délégation le jour de bonne année? A-t-il eu peur ? Difficile de répondre à cette question parce qu’il n’avait jamais à toutes les questions lui posées.
Pourquoi a-t-il demandé pardon ?
Bien qu’il est resté muet, or, nous savons que qui se tait consent, cela ne peut pas nous empêcher d’analyser sur les possibles raisons qui l’ont poussé à cette décision. D’après nous, apparemment il y a eu deux raisons. D’abord, Kapiamba aurait compris l’appel de demande de pardon mutuel prêchait par le Révérend Joseph BOKONDUWA de l’Eglise du Christ au Congo qui, à l’occasion de la nouvelle année, a invité les politiciens à se pardonner mutuellement sur toutes les questions qui les divisent. Ensuite, certainement, étant avec le Chef de l’Etat, Kapiamba a intériorisé l’appel du Chef de l’Etat de se supporter mutuellement et de protéger les acquis de l’alternance dont le plus grand est la coalition FCC-CACH. Si c’est pour ces deux raisons, l’acte de Me. Georges Kapiamba est un signe de grandeur qui ne témoigne pas le manque d’arguments mais plutôt un signe de respect à l’égard du PRESIREP ainsi qu’envers son confrère qui voudrait se mêler dans un dossier dont il n’est ni victime, ni bénéficiaire de l’argent, si réellement détourné, mais qui cherche à porter un fardeau politique dont ce sont les autres qui en sont les vrais bénéficiaires. A Mutamba de comprendre cela et de saisir la main de son confrère. Qu’il ne se laisse pas manipuler par les vrais pilleurs qu’il combat toujours au prix des miettes. Lorsque ces gens-là volaient, il n’était jamais associé. Quand il s’agit de les défendre, on l’utilise. Il doit voir loin vu qu’il n’a encore une longue carrière politique.
Le Triomphe