Dans une déclaration conjointe rendue publique hier jeudi 28 novembre 2019 à Kinshasa, les chefs de mission du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni et de la Suisse en République démocratique du Congo condamnent des actes de violence « sans fondement » qui sont perpétrés par des présumés rebelles ougandais ADF (que le Gouvernement de la Rdc considère déjà comme des terroristes) et d’autres groupes armés opérant dans certaines régions de la province du Nord-Kivu.
C’est ainsi qu’ils saluent l’intention du Président de la Rdc, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’accroître la coopération entre les Forces armées de la Rdc (FARDC) et la force de la MONUSCO. Notamment, « pour éliminer la menace posée par des groupes armés, tout en protégeant les civils innocents ».
Tout en reconnaissant les frustrations des populations vivant dans les zones affectées et leurs droits « de manifester pacifiquement », ces représentants de ces quatre puissances mondiales déplorent en même temps les attaques menées contre la MONUSCO. Et affirment soutenir pleinement la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en Rd Congo, Mme Leila Zerrougui, « en ces moments difficiles ».
Dans leur déclaration conjointe, les chefs de mission du Canada, des USA, de la Grande-Bretagne et de la Suisse lancent un appel au calme « afin de faire en sorte que le gouvernement de la Rdc et ses partenaires puissent se focaliser sur leur mission visant à améliorer les vies des populations locales qui souffrent depuis longtemps et faire progresser les efforts en cours pour mettre un terme à l’épidémie actuelle de la maladie à virus Ebola ».
Auparavant, ces quatre pays partenaires de la Rdc, à travers leurs représentants, ont d’abord présenté leurs « sincères condoléances » aux familles et proches des victimes des violences commises par les ADF et d’autres groupes armés dans certaines régions du Nord-Kivu. « Les groupes armés opérant dans la région doivent-être démantelés afin de créer les conditions propices au développement social et économique », déclarent les chefs de mission du Canada, des USA, du Royaume-Uni et de la Suisse.
Bokulaka