À quelques exceptions près, il est démontré que ce que l’homme peut, la femme le peut aussi. Face à cette évidence, les différentes instances au monde ont instauré la parité entre les deux genres. C’était à Beijing, le 8 mars 1985. Et depuis, cette date a fait tâche d’huile. À Lubumbashi, les femmes de l’INPP/Haut-Katanga ont donné un sens particulier à cette date prolongée à tout le mois.
Partant du 8 mars jusqu’à à la fin de ce mois, les femmes de l’INPP/Haut-Katanga ont, sous le leadership d’un homme « genré », Buddy Mukadi, directeur provincial de l’INPP/Haut-Katanga, capitalisé le mois leur consacré en défendant et revendiquant leurs acquis à travers un dîner-conférence qui a eu pour cadre la salle de conférences du somptueux bâtiment de l’INPP/Haut-Katanga, inauguré il y a peu, le 2 décembre 2018, par Joseph Kabila Kabange, président de la République honoraire.
L’on notera que l’INPP/Haut-Katanga est l’une d’entreprises publiques qui emploie un personnel important, à prédominance féminine (agents et cadres).
Les femmes de l’INPP/Haut-Katanga ont réfléchi autour d’un thème local attribué à cette activité : « Maintenir et entretenir le bâtiment nouvellement construit ». À l’instar du rôle que joue la femme dans le ménage, la hiérarchie de l’INPP/Haut-Katanga attend voir son personnel féminin investir dans l’entretien et le maintien de ce joyau, disons un centre ultra-moderne, fruit d’une coopération INPP – JICA, une agence japonaise de développement, dont les travaux de construction ont duré 18 mois fermes.
Buddy Mukadi, directeur provincial, a eu des mots justes pour interpeller et exhorter les femmes à plus de responsabilités. Elles doivent, en bonnes femmes ménagères, veiller aux maintien et entretien de ce beau bâtiment. Tout désintéressement de leur part aura certes une répercussion, martelle Buddy Mukadi. Elles n’ont donc pas droit à l’erreur.
Comme vision à court terme d’ici 2025, les femmes de l’INPP/Haut-Katanga se sont fixés plusieurs objectifs pour assurer l’émergence de la RDC à partir de leur institution.
DAVID MUTEBA KADIMA