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Complicité de l’Eglise catholique dans la déstabilisation de la RDC La CENCO, le bras séculier de l’insurrection populaire

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Toute autorité vient de Dieu et la CENCO le sait pertinemment bien. Quand les élections sont organisées, il y a un arbitre attitré et qui détient le pouvoir de proclamer les résultats. C’est la règle de jeu dans toutes les démocraties du monde. L’organisation a prévu aussi le cas de contestation dans le cas où un des candidats conteste les résultats. Tout se fait dans la transparence de la justice, compte tenu de la procédure. Le Commun des mortels des Congolais s’étonne que l’organisation CENCO, après la proclamation des résultats, continue à contester les résultats, en déclarant urbi et orbi, que c’est le candidat Martin Fayulu qui a été élu présidant et non Félix Tshisekedi. Des telles déclarations d’une Eglise millénaire sème la confusion au sein du peuple, qui a participé aux trois scrutins. Certains concluent que la CENCO est en train de mentir le peuple en affirmant le contraire de la Cour constitutionnelle, le dernier recours dans toute contestation électorale.

Peut-on déclarer haut et fort que l’Eglise catholique vénérable est en train de mentir le peuple et le pousser à la révolte ou à se rebeller contre le pouvoir établi par les institutions habilitées à le faire ? Peut-on relever le cas de différence des chiffres ? la CENCO parle de 40.000 observateurs déployés sur terrain pour ‘’Observer les élections’’ alors que la CENI, elle, qui a accrédité les observateurs donne le chiffre de 17.000 observateurs au lieu de 40.000. Sur terrain, il y avait plus ou moins 73.000 bureaux de vote. C’est dire que les observateurs de la CENCO n’ont pas couvert toute la République. Leur couverture est de 23% Comment pourrait-elle continuer à donner de faux chiffres de résultats. Par ailleurs, en tant qu’observatrice, avait-elle la qualité institutionnelle de proclamer les résultats ?

En outre, pourquoi n’a-t-elle pas apporté les preuves de ses résultats devant la Cour constitutionnelle ? On se souviendra que le candidat Martin Fayulu s’est démenait comme un diable dans le bénitier pour présenter les preuves irréfutables de ses chiffres qu’il avançait ? Lui-même avait présenté deux requêtes : la première avec plus ou moins 11 millions de voix et la deuxième avec plus ou moins 8 millions des voix. Ni avec l’une ou l’autre, Martin Fayulu s’est trouvé dans l’impossibilité de prouver avec les PV des bureaux de vote. L’Eglise catholique dotée en son sein de prêtres érudits, n’ignore pas toutes les procédures de la justice, basée sur les preuves, encore moins interpréter la Constitution, en ses dispositions qui concernent la contestation des résultats ! Aucun catholique sensé ne comprend pas l’acharnement de la CENCO à alimenter la confusion et s’opposer au verdict de la Cour constitutionnelle ! Continuer à parler de la victoire de Martin Fayulu signifie que l’Eglise s’oppose à l’ordre établi par Dieu, sans oublier de souligner les passages bibliques de Romains 13 : (1-6). Et le chevalier de la plume est mal placé pour interpeler les professionnels attitrés de la Bible. Mais, ici nous rappelons leur conscience et leurs sentiments qui s’écartent de la parole de Dieu.

Et maintenant les hommes du monde s’ils qualifiaient l’Eglise catholique de subversive, très engagée pour que le peuple se rebelle contre l’autorité établie, etc. Elle en assumera toute la responsabilité. Que l’Eglise par son organisation, la CENCO, cesse de jeter le pavé dans la marre. Qu’elle se conforme au verdict de la Cour constitutionnelle, d’autant plus qu’elle n’a pu venir en aide à Martin Fayulu au moment où il avait besoin de preuves, sensées justifier son élection. Nous attendons la reconnaissance de la CENCO.

DAVID MUTEBA KADIMA

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