Alors que le président Félix Tshisekedi s’apprête à rencontrer les parlementaires de l’Union sacrée, le député national Iracan de Saint-Nicolas estime que cette réunion devrait inclure tous les parlementaires, y compris ceux de l’opposition. Pour lui, l’heure est au dialogue national et à l’unité, au-delà des clivages politiques.
Un appel à l’inclusivité
« Cette rencontre est une opportunité pour discuter des enjeux majeurs de notre pays, notamment la crise sécuritaire à l’Est. Elle ne devrait pas se limiter aux membres de l’Union sacrée, mais inclure tous les parlementaires, afin que toutes les sensibilités politiques puissent contribuer à une solution durable », a déclaré Iracan.
Une nécessité face aux défis sécuritaires
Le député rappelle que la situation à l’Est de la RDC exige une approche concertée et un dialogue franc entre toutes les forces politiques. « Le peuple congolais attend de nous des solutions et non des querelles partisanes. Nous devons être capables de transcender nos divergences pour travailler ensemble », a-t-il ajouté.
Un test pour la démocratie congolaise
Cette demande d’inclusivité dans les discussions avec le chef de l’État intervient alors que des tensions subsistent entre le pouvoir et l’opposition, notamment sur la gestion de la crise sécuritaire et la gouvernance du pays.
L’Union sacrée n’a pas encore réagi officiellement à cette proposition, mais la pression pour une ouverture du dialogue national pourrait s’intensifier dans les jours à venir.