Les déclarations du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, critiquant vivement le gouvernement en place, ont suscité des réactions contrastées parmi les politiciens congolais. Alors que certains expriment leur soutien envers les reproches du prélat, d’autres semblent être allergiques à ses propos.
Parmi ceux qui appellent à une réflexion sur l’attitude des politiciens face aux critiques du clergé figure Jean Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO). Dans un tweet récent, il a souligné le contraste entre l’acclamation des propos du cardinal Monsengwo contre l’ancien président Joseph Kabila et l’allergie actuelle aux remarques du cardinal Ambongo.
Pour Jean Claude Katende, la clé pour faire taire les critiques du cardinal Ambongo est de gérer le pays dans l’intérêt de tous les Congolais, en évitant tout enrichissement personnel par le biais de fonctions publiques. Son appel à la justice et à l’intégrité des politiciens résonne avec les valeurs défendues par l’ASADHO et illustre l’importance de gouverner de façon transparente et équitable.
En tant que président de l’ASADHO, Jean Claude Katende est un fervent défenseur des droits de l’Homme en République Démocratique du Congo et met en avant la nécessité pour les dirigeants de respecter les principes de démocratie et de bon gouvernement.
Il est essentiel que les politiciens congolais prennent en considération les critiques du cardinal Ambongo et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation pour gagner la confiance de la population et du clergé. Seule une gestion transparente et dévouée au bien-être de tous les Congolais permettra de construire un avenir meilleur pour le pays.