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RDC : Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, insiste sur des sanctions contre la corruption

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Alors que la République démocratique du Congo fait face à des dossiers de corruption de grande ampleur, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, appelle à une action ferme et concrète pour lutter contre ce fléau.

« À ce stade, il faut passer de la parole aux actes. On ne peut pas réussir la lutte contre la corruption sans sanction. C’est une peine perdue », a-t-il déclaré.

Cette déclaration traduit une volonté d’accélérer la répression des détournements de fonds publics, dans un pays où l’impunité des crimes économiques a longtemps été dénoncée par la société civile et les institutions de contrôle.

Un système judiciaire sous pression

Ces propos interviennent alors que plusieurs affaires de corruption secouent l’actualité, notamment celles liées à la gestion des fonds publics, des contrats miniers et des grands projets d’infrastructures. L’Inspection Générale des Finances (IGF) a récemment révélé plusieurs scandales, mettant en cause des hauts responsables de l’État.

L’une des critiques majeures contre le gouvernement a toujours été l’absence de sanctions sévères contre les auteurs de détournements de fonds. Pour Constant Mutamba, l’heure est venue de traduire les engagements en actions judiciaires concrètes.

Un message fort à l’approche des réformes judiciaires

En tant que ministre de la Justice, Constant Mutamba a la responsabilité de piloter les réformes judiciaires et d’assurer une meilleure application des lois anti-corruption. Sa déclaration suggère une volonté de renforcer les poursuites contre les fraudeurs et de mettre fin aux arrangements politiques qui ont souvent empêché des sanctions exemplaires.

Lutte contre la corruption : quelles mesures attendues ?

Si cette sortie médiatique du ministre traduit une volonté de changement, reste à savoir quelles actions concrètes seront mises en place. Parmi les attentes :

  • Accélération des procès en cours contre des personnalités impliquées dans des détournements,
  • Renforcement du rôle de l’IGF et de la Cour des comptes,
  • Création d’un parquet spécialisé pour traiter les crimes économiques,
  • Mise en place d’un mécanisme de recouvrement des fonds détournés.

La lutte contre la corruption est l’un des enjeux majeurs pour la stabilisation économique et la crédibilité du gouvernement congolais. Les prochains mois seront donc décisifs pour évaluer si ces déclarations aboutiront à des actes concrets ou resteront de simples intentions politiques.

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