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Opération Ndobo : 3ème vague des Kuluna transférés à Angenga, condamnés à mort

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Ce dimanche, une troisième vague de jeunes délinquants, communément appelés Kuluna, a été transférée à la prison militaire d’Angenga, dans la province de l’Équateur. Une opération menée sous haute surveillance dans le cadre de l’Opération Ndobo, lancée par les autorités pour rétablir la sécurité dans les quartiers de Kinshasa. Ces individus, reconnus coupables d’actes de banditisme aggravé, ont été condamnés à la peine capitale par les juridictions militaires.

Dans une déclaration choc, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a prévenu : « Ils seront exécutés. » Cette annonce, faite au cours d’une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, marque un tournant décisif dans la lutte contre la criminalité urbaine.

La Justice implacable face aux Kuluna

Les Kuluna, gangs tristement célèbres pour leurs violences extrêmes, avaient instauré un climat de terreur dans plusieurs communes de Kinshasa. Pillages, agressions armées, et meurtres étaient devenus leur quotidien, semant la désolation au sein des familles kinoises.

Ces transferts à Angenga, une prison isolée au cœur de l’Équateur, sont perçus par les autorités comme une réponse ferme aux attentes de la population, lassée par l’impunité. Selon des sources judiciaires, les condamnés ont tous été jugés coupables d’homicides volontaires, viols collectifs, et vols à main armée.

Une opinion publique divisée

La fermeté des mesures annoncées suscite des réactions contrastées. Si certains applaudissent cette justice implacable, d’autres, notamment des organisations de défense des droits humains, dénoncent des procédures expéditives et l’usage de la peine de mort, suspendue de facto en République démocratique du Congo depuis plusieurs années.

Pour les familles des victimes des Kuluna, ce transfert et l’annonce du ministre de la Justice symbolisent un début de réparation. « Ce n’est que justice pour nos enfants massacrés », confie un parent éploré.

Angenga : l’antichambre de la mort

Angenga, tristement célèbre pour ses conditions de détention rigoureuses, a été récemment réhabilitée pour accueillir des détenus de haute sécurité. Ce lieu isolé, entouré de marécages et accessible uniquement par voie fluviale, est devenu le symbole de la lutte contre le grand banditisme.

Alors que le débat sur la réactivation des exécutions capitales refait surface, la question reste posée : cette fermeté suffira-t-elle à éradiquer le phénomène des Kuluna, ou faudra-t-il repenser en profondeur les politiques de prévention et de réinsertion sociale ?

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