Le gouverneur de la province a récemment pris une décision controversée en nommant des commissaires généraux dans son gouvernement, malgré les directives claires du Vice-Premier Ministre de l’Intérieur. Cette nomination a suscité des critiques et des controverses au sein de la classe politique congolaise.
En effet, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur avait clairement indiqué aux gouverneurs de province de respecter le nombre de ministres prévu par la loi, qui ne dépasse pas 10, et avait souligné que les commissaires généraux ne sont pas prévus par la Constitution. Malgré ces directives, le gouverneur a décidé d’aller à l’encontre de ces consignes et de nommer des commissaires généraux dans son gouvernement.
Cette décision a soulevé des interrogations sur les motivations du gouverneur et sur son respect des lois en vigueur. Certains critiques estiment que cette nomination est davantage dictée par des considérations politiques et clientélistes que par l’intérêt général.
Il sera intéressant de voir comment le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, lui-même membre du même parti politique que le gouverneur, réagira à cette situation. Va-t-il rappeler à l’ordre le gouverneur et annuler ces nominations controversées, ou va-t-il fermer les yeux face à cette désobéissance ? L’avenir nous le dira.
En attendant, cette affaire met en lumière les tensions et les rivalités au sein du pouvoir politique en République Démocratique du Congo, et soulève des questions importantes sur le respect de l’Etat de droit et de la Constitution.