Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) a révélé que près de 14 millions de dollars ont été décaissés par l’État pour motiver les députés nationaux à voter en faveur d’un programme gouvernemental. Un montant qui, selon le CREFDL, n’est pas mentionné dans la Loi des finances pour l’exercice 2024.
Cette révélation soulève de graves questions sur l’intégrité de nos élus et sur le fonctionnement même de notre système démocratique. Il est inacceptable qu’une telle corruption soit tolérée et que des millions de dollars soient dépensés pour influencer des votes au sein de notre plus haute instance législative.
Le CREFDL a mené des entretiens avec un échantillon représentatif de députés nationaux et d’assistants parlementaires, confirmant ainsi la véracité de cette pratique honteuse. Il est grand temps que des mesures concrètes soient prises pour lutter contre la corruption qui gangrène notre société et notre gouvernement.
L’investiture du gouvernement prévue pour ce mardi 11 juin à l’Assemblée nationale ne doit pas occulter le scandale de cette affaire. Il est essentiel que la justice soit faite et que les responsables de ces actes répréhensibles soient tenus pour complices.
Il est impératif que nous, citoyens, nous indignions face à de telles pratiques et que nous exigions des réformes en profondeur pour restaurer la confiance dans nos institutions. Il est de notre devoir de dénoncer cette corruption qui gangrène notre pays et de demander des comptes à ceux qui sont censés nous représenter avec intégrité et transparence.