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Kenya : Balufu Bakupa-Kanyinda a participé à l’inauguration de la Commission Africaine de l’audiovisuel et du Cinéma ( AACC ) tenue du 9 au 10 mai à Nairobi

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Le célèbre cinéaste et leader de cinéastes africains, le professeur Balufu Bakupa-Kanyinda, l’un des artisans du processus débuté avec l’Union Africain depuis 2003, qui avait prononcé le plaidoyer de la Fédération panafricaine des cinéastes (Fépaci) en 2018 à l’Union Africaine, à Addis-Abeba, exhortant les Etats africains à répondre favorablement à la demande de cinéastes pour la création de l’AACC, était à l’honneur en prenant part à la concrétisation dudit projet. Il s’agit bel et bien de l’inauguration de la Commission Africaine de l’audiovisuel et du Cinéma ( AACC ) tenue à Nairobi du 9 au 10 mai.

L’aspiration à une Afrique interconnectée, prospère et harmonieuse est guidée par un objectif fort de notre identité et patrimoine panafricain, renforcé par l’Agenda 2063 de l’Union africaine. En 2021, l’UA s’est concentrée sur « les arts, la culture et le patrimoine ». L’inauguration de la Commission Africaine de l’Audiovisuel et du Cinéma (AACC) le 9 et 10 mai a été une étape importante. Les cinéastes ont appelé les Etats membres de l’UA à finaliser leur ratification des statuts de l’AACC pour sa mise en œuvre et la promotion de l’économie créative des industries audiovisuelles et cinématographiques.

Lors de sa prise de parole devant l’assistance, le cinéaste congolais Balufu Bakupa-Kanyinda a exhorté toute l’Afrique, tous les acteurs des industries créatives et culturelles ainsi que les créatifs et cinéastes africains, d’apprécier et de célébrer l’effort collectif et le dévouement qui ont rendu cela possible. Espérant que son pays, la RDC, tirera de l’inspiration et des profits de cet organe de l’Union Africaine, Il a conclu ses propos en rappelant que la route a été longue, de 2003 à ce jour, mais notre objectif commun, notre résilience et notre esprit indomptable nous ont mené à la célébration de l’AACC et que le combat pour sa consolidation et son financement commence.”

Il sied à noter que l’AACC vise à promouvoir la créativité, la solidarité, le respect des valeurs, la paix et une image positive de l’Afrique. L’AACC, en tant qu’agence de l’UA, est également chargée de développer l’industrie audiovisuelle et cinématographique africaine et de promouvoir la création de structures appropriées pour renforcer la coopération entre les nations africaines.Dans cette perspective, l’AACC devrait encourager les talents locaux et facilite les collaborations internationales en vue de créer un écosystème dynamique et durable pour les industries audiovisuelles et cinématographiques sur le continent africain. Dans cet élan, avec la collaboration des cinéastes, elle devrait lancer plusieurs initiatives, telles que des programmes de formation spécialisés, des ateliers et des manifestations culturelles visant à stimuler la créativité et l’innovation dans le secteur.L’un des principaux défis auxquels est confrontée l’industrie audiovisuelle africaine est le financement. Pour remédier à cette situation, l’AACC devra travailler activement à la mobilisation de ressources et à l’élaboration de mécanismes de financement innovants qui permettront aux créateurs et aux producteurs de mettre en œuvre leurs projets. En outre, l’AACC s’engagera également dans la lutte contre la piraterie et la protection des droits d’auteur pour garantir que les artistes soient rémunérés équitablement pour leur travail. Enfin, l’AACC travaille en étroite collaboration avec les gouvernements africains, la Fépaci et d’autres organisations régionales et internationales pour faciliter le développement des politiques culturelles et leur harmonisation à travers le continent. En promouvant un cadre réglementaire favorable, l’organisation vise à optimiser le potentiel de croissance du secteur audiovisuel africain tout en conservant la diversité et la richesse du patrimoine culturel africain.

En somme, le succès de l’AACC dépendra de son engagement à promouvoir un environnement favorable aux industries audiovisuelles et cinématographiques en Afrique et à garantir l’épanouissement des talents locaux ainsi que la préservation du riche patrimoine culturel du continent. Grâce à des partenariats solides et à une vision claire, l’AACC jouera un rôle central dans la réalisation des aspirations de l’Agenda 2063, contribuant ainsi à façonner une Afrique interconnectée, prospère et harmonieuse.

La rédaction.

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