Une onde de choc s’est propagée dans les sphères politiques et sociales de la République démocratique du Congo à la suite d’un événement dramatique impliquant Moussa Mondo, ancien vice-ministre des Hydrocarbures dans le gouvernement Ilunkamba. Accusé d’être le présumé meurtrier de son épouse, M. Mondo a été suspendu pour trois mois du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) après avoir passé deux jours en détention.
La victime, Alisa Khadidja, de nationalité malgache, est tragiquement décédée après avoir été, selon les rapports, sauvagement agressée par son mari la nuit du 14 avril 2024. Des images choc de la scène, diffusées largement sur les réseaux sociaux, montrent la gravité du drame et ont provoqué une onde d’indignation dans l’opinion publique.
En réaction à ce crime, le PPRD, un parti connu pour ses valeurs républicaines et démocratiques, a pris la décision de suspendre temporairement M. Mondo en attendant les résultats des enquêtes judiciaires. Ce geste montre la volonté du parti de se distancier de tout comportement qui transgresse les droits de l’homme et porte atteinte à la dignité humaine.
Les réactions ne se sont pas fait attendre, notamment au sein des mouvements féministes. Une militante des droits des femmes a exprimé sa colère et a souligné la nécessité d’agir rapidement en cas de violences conjugales : « Dès la première gifle, il faut partir. Rien ne peut justifier la brutalité et la violence dans un couple. » Elle a aussi appelé à un repos éternel pour l’âme de la défunte et à ce que justice soit faite.
Le procès de Moussa Mondo doit démarrer prochainement, un cas qui ne manquera pas de capter l’attention des médias et de susciter le débat public sur la violence domestique et la responsabilité des politiciens en RDC. Ce drame interpelle sur la nécessité d’addresser la violence conjugale avec l’urgence et l’importance qu’elle requiert, tout en soumettant les personnes accusées aux rigueurs de la loi. Cet incident tragique alimente le débat sur la protection des femmes et la prise de position ferme des partis politiques contre les abus de toutes natures.