Accueil Justice Le professeur Bob Kabamba réfute les allégations de liens avec l’AFC

Le professeur Bob Kabamba réfute les allégations de liens avec l’AFC

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Dans une déclaration récente, le professeur Bob Kabamba de l’Université de Liège en Belgique a clairement pris ses distances face aux récentes accusations qui le liaient injustement à l’AFC (Allied Forces for the Congo). Le chercheur, reconnu pour son expertise sur les questions du contexte politique congolais, a été victime d’une campagne diffamatoire qui, selon ses propres termes, cherchait à « nier [ses] origines en [lui] attribuant à tort des origines rwandaises ».

Ces accusations, surgies dans un climat politique où l’étiquette « rwandaise » est rapidement collée à ceux qui ne sont pas alignés avec le régime, ont été réfutées par le professeur Kabamba. Avec plus de deux décennies consacrées à l’étude du Congo et de multiples publications scientifiques, le professeur Kabamba a également été impliqué dans la rédaction de documents législatifs clés de la nation, y compris la constitution et la loi sur la décentralisation.

Le professeur Kabamba a exprimé son désarroi en insistant sur le point qu’il n’a « aucun lien direct ou indirect avec l’AFC » et qu’il n’est pas « un homme politique, mais un chercheur ». Il a souligné son objectif de rédiger un article traitant des dynamiques conflictuelles à l’Est du Congo, ajoutant que cette démarche académique ne devrait pas être confondue avec un soutien aux idéologies des mouvements actifs dans la région.

Le 5 avril 2024, l’armée congolaise a interpellé Éric Nkuba, alias Malembe, conseiller stratégique de Corneille Nangaa, leader de l’AFC. Cependant, le professeur Kabamba nie toute association avec cette figure ou le mouvement rebelle, supposant que la mention de son nom est le fruit de la campagne de diffamation persistante sur les réseaux sociaux.

Cette confusion vient illustrer la complexité du paysage politique en République démocratique du Congo et la délicatesse de la situation dans l’Est du pays. Elle soulève également des questions sur l’utilisation des médias sociaux comme arme de désinformation et accentue le besoin de vigilance quant à l’exactitude des informations partagées en ligne.

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