On dirait promettre est l’unique discours à la page au Ministère des affaires étrangères pendant plus de 4 ans.
En effet, la situation des agents impayés et non primés au ministère des affaires étrangères devrait être l’une des questions préoccupantes du régime mais le silence radio dont fait preuve les autorités compétentes cache une triste réalité qui ne dit pas son nom.
Ils ne sont ni nouvelles unités, ni nouveaux recrus mais sont traitées comme des esclaves dans leur propre pays. Qui sont-ils ? Près de 500 agents au ministère des affaires étrangères, dont la situation était soumise à une régularisation par la fonction publique depuis 2018 mais reste boudée pour tous les cabinets qui passent par les affaires étrangères.
Pour le cas précis c’est le cabinets de Christophe Lutundula actuel ministre de tutelle, incapable depuis près de 2ans maintenant de solliciter et trouver une réponse satisfaisante pour ses agents, de la part du Ministère du budget et des Finances. Les promesses en répétition devant une galère qui demeure en action.
Des Pères et des Mères des Familles, qui travaillent du lundi au samedi sans moindre récompense que du bonus de 20, 30 et/ou 40$, pire humiliation dans un ministère régalien comme celui qui gère la diplomatie de tout un Pays, l’entre temps le cabinet engage, recrute et valorise les intérêts de ses familles et proches (question pertinente, nous y reviendrons), mais les agents maison reste sous pandaison comme Jésus-Christ humilié sans raison.
Clamé Chevalier de l’Union sacrée, Lutundula cautionnerait un bilan sombre de son passage au ministère des affaires étrangères si et seulement si la situation de ces agents reste boudée et soudée à l’ignorance.
Qu’on se le dise, l’État de droit c’est aussi remettre le peuple dans ses droits, sans argent les agents sont des engins, un danger pour le régime !
La rédaction