Après l’assassinat d’un jeune homme taximen ressortissant du territoire de Katako-Kombe dans la province du Sankuru par des bandits armés, des réactions n’ont cessé de couler.
Si la colère des frères de l’assassiné s’intensifie, du côté de la notabilité du territoire de Katako-Kombe aussi le silence a été brisé.
Une réaction aussi intéressante est celle du député national André TAMBWE élu de ce coin du Pays, qui a exprimé sa colère et a rassuré son implication personnelle pour compassion à la famille du défunt et réclamation de la justice.
Avec un ton d’un notable attentif aux problèmes de sa société, André TAMBWE a réagi :
« En ma qualité de jeune de Katako Kombe, élu de ce territoire et partisan du nationalisme lumumbiste, je regrette profondément la recrudescence récurrente des atrocités dans divers coins de notre Province. Tout en compatissant aux nombreuses autres familles victimes de ces actes odieux ça et là, je témoigne particulièrement ma tristesse à la famille du jeune homme récemment tué sur le tronçon du village Diwamba, unième victime d’une sauvagerie en expansion bénigne.
Je promets d’être aux côtés de sa famille biologique pour réclamer justice et réparation.
S’agissant de cette nécessité de rendre justice, je m’insurge, tout en les classant au registre des réactions passionnelles inhérentes aux émotions subites devant des faits crapuleux, tous les appels à la violence brute et à la communautarisation du conflit.
Car si l’on a l’impression d’être une parenté territoriale, nous devons nous rappeler qu’elle doit aussi être provinciale et nationale.
Ni les frontières de territoires ni celles de provinces encore moins celles de nos Etats africains ne sont le reflet d’une consanguinité généalogiquement net, ce sont des délimitations pour des raisons d’administration qui ne doivent pas servir de barrière aux relations sociologiques ou anthropologiques inhérentes à la vie terrestre.
Aucun acteur sérieux de développement et du changement n’ignore qu’il n’y pas plus handicap au progrès que la violence et le repli sur soi pourtant prôné par certains jeunes ici qui paradoxalement se réclament de la dynamique révolutionnaire.
La violence appelle à la violence, d’où la spirale infernale imprévisible qui s’en suivra.
Il faut éviter la violence par le renforcement de l’autorité de l’État sécurisant les paisibles citoyens et sanctionnant de manière véritablement dissuasive la criminalité.
Les allusions aux politiques ou politiciens relèvent de la rhétorique d’une juvénilité démissionnaire exclusivement délatrice .
A l’État ses responsabilités, à chaque citoyen son devoir d’accompagnement de celui ci.
Honorable André Tambwe Katambwe, Député national. »
Une réaction qui va absolument consoler la famille de la victime.
La rédaction