Le dossier relatif à la prétendue tentative de détournement de 16 millions USD du Test National de Fin d’Études Primaires (TENAFEP) continue de susciter des réactions en République démocratique du Congo.
Quelques heures après la sortie médiatique du ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) qui a rejeté en bloc ces allégations, c’est au tour de l’Inspection Générale des Finances (IGF) de passer encore à l’offensive.
Dans un communiqué rendu public, l’IGF à travers sa cellule de communication informe l’opinion que les réactions du ministre de l’EPST au sujet de ces fonds sont consécutives aux dispositifs mis en place par elle pour assurer la traçabilité de leur utilisation étant donné de fortes inquiétudes observées quant à leur destination.
L’IGF demande à toute personne qui s’invite dans la manipulation des fonds publics à respecter les Lois et Règlements en matière des Finances publiques.
« Le contrôle s’impose à tous », a martelé le cellule de communication de l’IGF dirigée par l’inspecteur général des finances chef de service Jules Alingete Key.
Dans la foulée, l’IGF soutient qu’il est inacceptable que de telles sommes d’argent puissent sortir de la Banque Centrale du Congo en espèces, et à Kinshasa, sans garantie qu’elles arriveraient à destination à l’intérieur du pays.
S’agissant du dossier VERIDOS, la même source précise que l’inspecteur général des
Finances, chef de Service, ne se trouve ni de près ni de loin concerné.
« Les allégations populistes du ministre de l’EPST sont sans fondement parce que cette Société allemande avait déjà été payée par le Ministère des Finances au mois de février 2021, soit deux mois avant que lui ne devienne ministre », renchérit le communiqué.
Par conséquent, la cellule de communication de l’IGF rassure que le prétendu blocage des fonds évoqué par le ministre de l’EPST Tony Mwaba est donc utopique.
Delphin TAMBWE