Dans un communiqué rendu public, la direction politique de « Ensemble pour la République » prend acte de l’absence, à cette heure, de consensus au sein de la société civile, en particulier au niveau des confessions religieuses tout en condamnant fermement « les pressions, intimidations et menaces » dont celles-ci ont, de leur propre aveu, fait l’objet.
Dans ce document signé par le Secrétaire Général Dieudonné Bolengetenge, Ensemble pour la République refuse dans ces conditions, de désigner le moindre candidat à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Le parti politique de Moïse katumbi joint de ce fait, sa voix à celles des forces sociales et politiques qui exhortent les autorités à un esprit d’ouverture, en vue d’un réel et sincère consensus national, condition sine qua non à un processus électoral véritablement apaisé, crédible, transparent, inclusif et dans le respect des échéances constitutionnelles.
D’après Ensemble pour la République, il n’est pas trop tard pour emprunter la voie de la raison et de l’intérêt supérieur de la patrie.
Cette position du Parti de Moïse Katumbi est la même que celle du FCC de Joseph Kabila Kabange.
En effet, Pour Katumbi et Kabila il ne reste visiblement qu’une médiation pour relier les deux anciens amis en vue de faire face au plan de Félix Tshisekedi en 2023.
Il y’a lieu de dire que Ensemble pour la République cher à Moïse katumbi appartient à la majorité dite de l’Union sacrée de Tshisekedi. Les groupes parlementaires MS- G7 et AMK & Alliés, sont respectivement 2ėme et le 4ème en importance numérique à l’Assemblée nationale, mais leur position diverge de la pensée du camp présidentiel de quoi lire un naufrage dans un futur proche.
Plus le pouvoir en place multiplie les stratégies de conservation du jeu, plus Katumbi et Kabila sont proches pour contrecarrer ce plan inedit.
Certes 2023 arrive, cette année là nous réserve des surprises.
Notez que dans un rapport déposé au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, les Chefs des confessions religieuses ont signifié le manque de concessus sur la désignation du futur président de la CENI.
Delphin TAMBWE