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Le Député national PPRD André TAMBWE a donné son point de vue par rapport à ce qu’il appelle absolutisme du pouvoir sous l’ère du Président Félix Tshisekedi.

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Tribune du Député national André TAMBWE

Dans une tribune dont la copie est parvenue à la rédaction de Kin24.info, l’élu de Katako-Kombe dans la province du Sankuru s’interroge sur le sort des citoyens Kasaïens fichies et indésirables dans un pouvoir d’absolutisme.

Voici l’intégralité de la dite tribune :

Pour L’Absolutisme du Pouvoir Sous Tshisekedi, des citoyens Kasaïens fichies indésirables devront-ils s’attendre au pire?
Après une année d’insuccès au plan social, la recherche de supports subsistantiels devenait impérative
pour la réfection de la santé politique du nouveau pouvoir. Du fait de l’impopularité grandissante qui
menaçant sa fragile légitimité, le nouveau régime a d’abord organisé une vaste et sadique campagne
de dénigrement des Institutions parlementaires, Assemblée nationale et le Senat, avant de battre en
pâture la cohésion gouvernementale et de sucer l’essentiel de la substance de compétences du
Gouvernement. La funeste méthodologie empruntée est à double variante l’intoxication de l’opinion
et l’instrumentalisation de la justice.
Si à la solde d’une tendance enclin au tribalisme, l’on a mobilisé tous ce qu’il y a des velléités dans la
jeunesse moins cultivée pour faire valoir une furtive majorité populaire, la démonstration de l’ancrage
social et de la puissance mobilisatrice des autres forces politiques moins loquaces mais visiblement
incontournables sur le terrain ont réduit en une simple randonnée des délinquants toute prétention du
monopole de la rue. Cette désillusion sur le terrain de l’enracinement n’a fait qu’accentuer le recours
formalisé à la matraque judiciaire comme moyen d’endoctrinement de l’opinion, d’assujettissement des
autres forces politiques et de règlement de comptes aux « insoumis »
1
.
Si, les opérations de terreur menées à Kinshasa et Mbuji Mayi, sous couvert des manifestations
publiques, ont clairement indiqué le degré d’acharnement visant des originaires du Kasai qui
soutiennent les autres Leaders de la scène politique, notamment, avec les attaques subies par Jean
Marie KASSAMBA et Alphonse NGOY KASANJI, le matraquage judiciaire l’a surtout accentué. Ce
dernier devient même la principale cible des opérations de règlements de comptes au travers des
manipulations de la Justice. Comme le démontre son déguerpissement de la parcelle querellée sur
l’avenue Roi Baudoin à l’issu d’une procédure judiciaire clandestine potentiellement arbitraire et
cavalière. Sans signification d’une quelconque action judiciaire visant son déguerpissement, l’ancien
Gouverneur de la Province d’origine du Chef de l’Etat a été intentionnellement humilié, au mépris de
ses droits fondamentaux que sont le droit de la défense et droit de la propriété, en subissant l’exécution
d’une décision judiciaire aux allures de surenchère politique violant.
Des sacrés principes du droit judiciaire massacrés : le contradictoire, la publicité de l’action et
décision judiciaires, l’irrévocabilité de la chose jugée, l’inviolabilité de la propriété,… Pourtant, ce
confort légal du citoyen constitutionnellement protégé à l’article 61 de la Loi fondamentale aurait servi
de rempart juridique devant l’arbitraire du Juge sous les dictats des résolutions politiques obscures de
faire accroupir un « frère ennemi »
2
.
N’est-il pas patriotique de dénoncer ce plan de sabotage concocté contre l’élu de Mbuji mayi dont le
reste des biens de son patrimoine en Province reste encore sous la menace de la convoitise avant
qu’un autre digne Fils du Pays ne fasse objet du ciblage à la prochaine liste noire ?
Dénoncer, c’est un devoir patriotique pour tout patriote, faisons le pour limiter la dérive en perspective !
Le seul rappel à remémorer est que : « En politique le plat de vengeance ne se mange pas toujours
au froid !» A bas, le crime de lèse-majesté médiéval !

André TAMBWE député national

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