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RDC: Emoi dans le nord du pays après la chute d’un ballon stratosphérique de Loon

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La chute lundi en République démocratique du Congo (RDC) d’un des 35 ballons stratosphériques lancés par Loon, une filiale du groupe américain Alphabet (Google), pour fournir de l’internet aux zones les plus isolées du Kenya a provoqué l’emoi dans la région, amplifié mardi sur les réseaux sociaux.

Des photos et des vidéos d’un engin tombé lundi vers 14h00 locales dans la localité de Bulumakete, à environ sept kilomètres de la route nationale n°4 reliant Buta, le chef-lieu de la province du Bas-Uélé, à Kisangani, la troisième ville de RDC, ont rapidement circulé sur la toile.

Elles montrent un engin comprenant une sorte de parachute, des batteries, des capteurs, des panneaux solaires et d’autres composants électroniques, ainsi qu’une étiquette portant la mention LN-166.

Des rumeurs ont dans un premier temps indiqué qu’il s’agissait d’un satellite russe portant la désignation 1998-067PK, lancé le 20 novembre 1998 et retombé sur Terre.

Lancé le 23 avril

Mais le vice-gouverneur de la province du Bas-Uélé, Jean Fidèle Tengbuti Mambe, a dans un communiqué affirmé que l’engin était un « ballon Loon » ayant « pour utilité probable la fourniture de la connexion internet dans les milieux ruraux ».

Le site StratoCat, spécialisé dans le suivi des ballons stratosphériques, a pour sa part précisé qu’il s’agissait du ballon avec l’indicatif #HBAL166, assigné aux opérations kenyanes du projet Loon, et de sa charge utile.

Il avait été lancé le 23 avril dernier de l’île de Porto Rico, un territoire américain des Caraïbes.

Durant les 123 jours d’opérations, il a parcouru 129.146 kilomètres, principalement autour du continent africain, a expliqué StratoCat sur Twitter.

Les ballons de Loon sont envoyés dans la stratosphère, à 20 kilomètres environ de la surface de la Terre, et possèdent une autonomie supérieure à 100 jours. Leur toile est faite de polyéthylène, d’une taille équivalente à celle d’un court de tennis.

Initialement conçus pour dériver dans la stratosphère, les ballons sont désormais équipés de systèmes de navigation, alimentés par des panneaux solaires, qui permettent de les maintenir au-dessus d’une zone spécifique.

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