L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti cher au président Félix-Antoine Tshisekedi, est appelé à plébisciter un député national membre de ce parti politique qui devra occuper le poste de Premier Vice-président de l’Assemblée nationale. Cette personne va bel et bien remplacer le président ad intérim de l’UDPS, Jean-Marc Kabund-a-Kabund destitué depuis lundi 25 mars dernier, pour son comportement qui enfreignait à la cohésion du bureau de l’Assemblée nationale.
A en croire des sources sûres, deux noms se trouveraient d’ores et déjà sur la table de l’autorité morale de ce parti présidentiel. Il s’agit du député Tony Mwamba et celui du constitutionnaliste André Mbata. Dans les prochaines heures, le nom du choix délibéré unilatéralement sera connu. Certes, jusqu’à cet instant, et sauf preuve du contraire, aucun nom n’a été rendu officiellement public.
Réagissant à la déchéance de Jean-Marc Kabund, le Parti du Peuple pour la pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a réagi en sa qualité de première force au sein du Front Commun pour le Congo (FCC). Dans son communiqué du 26 mai, le PPRD a suggéré à l’UDPS de soumettre une candidature sérieuse. C’est-à-dire, la personne plébiscitée devait avoir une bonne moralité et un niveau académique élevé. Partant de ces exigences, il est à déduire que ces deux députés, Tony Mwamba et André Mbata remplissent bel est bien ces prérequis nécessaires. Fort malheureusement, la désignation du professeur André Mbuta mettra mal à l’aise la majorité de députés nationaux dont la plupart sont membres du Front Commun pour le Congo.
Tout sauf Mbata !
La perspective de l’échec de la candidature d’André Mbata au poste de Premier Vice-président de l’Assemblée nationale est prévisible par tous. C’est un secret de polichinelle. Cela n’exige en aucun cas une touche magicienne ou parapsychologique pour deviner ainsi. Il suffirait d’observer les réactions, répliques ou tribunes tout feu toute flamme du concerné dans les médias, la plupart sont des attaques pointues contre l’autorité morale du FCC ainsi que ses collaborateurs.
« Tambourinaires » c’est la qualification par excellence qui est souvent donnée aux membres du FCC dans les analyses du professeur Mbata. Ainsi, ce sont ces mêmes « tambourinaires » qui seront appelés à décider sur le sort du professeur André Mbata, à travers sa candidature. Or, à ce stade la balle est entre les mains de l’autorité morale du Front Commun pour le Congo. Le choix de ce dernier sera pris en considération par les nombreux députés de la plateforme.
L’histoire risque de se répéter. Car, à l’instar Valentin Mubake candidat au poste de Premier ministre en 2017, le président Kabila n’avait guère porté son choix en sa faveur. Ceci à cause de sa radicalisation exaspérée et son excès de zèle. Cet épisode risque de se mettre au goût du jour avec le professeur Mbata dont l’opiniâtreté a toujours été contre le président Joseph Kabila.
Dossier à suivre.
Béni Kinkela