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Suivi communautaire des ODDWWF met en place un réseau des Ongs partenaires pour la collecte des données terrain

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Une vue des participants à l’atelier de constitution du réseau des OSC pour la collecte des données pour les ODD/Ph. Tiers
Après avoir formé des experts sur les technologies de pointe (KoboToolbox) pour la collecte des données sur terrain en vue du suivi communautaire dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), laquelle se fera désormais d’une manière digitalisée en République démocratique du Congo, l’Ong internationale de protection de l’environnement WWF,  vient encore de mettre en place un réseau des Ongs partenaires (Société civile congolaise) pour ce faire. Lequel accompagnera des communautés locales et peuples autochtones dans cette collecte des données de terrain pour le suivi des ODD. L’on se souviendra que du lundi 28 octobre au vendredi 1er novembre derniers à Kinshasa, les membres de la Cellule technique pour le suivi communautaire des Objectifs de développement durable (ODD), outil mis en œuvre par WWF (Ong internationale de protection de l’environnement) en collaboration avec le Ministère du Développement rural, ont bénéficié d’une formation de renforcement de leurs capacités. Notamment sur l’utilisation des technologies open source (KoboToolbox) pour la collecte des données terrain dans un contexte de suivi et évaluation communautaire des ODD.C’est ainsi qu’à l’issue de cette formation en vue de la mise en œuvre effective de l’outil de suivi communautaire des ODD, et pour consolider les acquis de ladite formation, WWF a jugé utile de mettre en place un réseau des Ongs partenaires pour l’accompagnement des communautés locales et peuples autochtones dans la collecte des données de terrain dans le cadre du suivi des ODD. Ce réseau a été constitué le vendredi 29 novembre dernier à Kinshasa, à l’issue d’un atelier organisé à cet effet. Ces travaux visaient justement de mettre en place ce réseau des Organisations de la Société civile pour assurer la promotion de l’outil et le partage de données collectées des différents sites d’intervention. Voilà pourquoi, des délégués de ces Ongs partenaires étaient conviés à cet atelier qui s’est soldé par un communiqué final. « Il est question de mettre en place un réseau des utilisateurs de l’outil de suivi communautaire des ODD. Parmi les personnes qui avaient été formées la fois passée sur l’utilisation de l’outil, il y avait un échantillon des membres de la Société civile. Maintenant, à cet atelier, nous nous appuyons sur cet échantillon de la Société civile pour pouvoir mettre en place un réseau des structures de la Société civile qui seront des partenaires dans l’utilisation de l’outil de suivi communautaire des ODD », a indiqué à la presse, le coordonnateur de la Cellule technique pour le suivi communautaire des ODD, Dr Célestin Kazadi. Et d’ajouter : « C’est ce qui fait que nous les avons réunis. Il fallait leur parler de la Cellule, les missions de la Cellule, des stratégies adoptées au niveau de la Cellule, du cadre juridique de l’existence de la Cellule, de l’utilisation de l’outil et de l’importance de constituer le réseau dans l’utilisation de l’outil. Vu l’étendue de notre pays, la Cellule à elle seule, ne saura pas couvrir toute l’étendue de la Rdc. C’est en mettant en place le réseau de la Société civile, des institutions, des PTF (partenaires techniques et financiers), que nous serons en mesure de parcourir toute l’étendue du pays ». Quant à la méthodologie du travail sur le terrain, Dr Célestin Kazadi a expliqué que « Le travail dans une approche participative. C’est-à-dire, la Cellule a la mission de gérer l’outil. Mais la Cellule doit prendre cet outil, le faire descendre jusqu’au niveau de la population à la base. C’est là où la Cellule va utiliser les différents réseaux pour aller avec l’outil au niveau de la base, renforcer les capacités des populations à la base, les aider à utiliser cet outil à arriver jusqu’à poser le diagnostic dans leurs milieux, dans leurs terroirs, pour savoir s’ils ont quel niveau de développement. Quand ils découvrent le niveau de développement qu’ils ont, on peut maintenant les aider à aller vers l’élaboration des plans de développement local qui sera le cadre fédérateur pour toutes les interventions dans leurs milieux ». L’objectif de ce réseau, a-t-il renchérit, « c’est de nous accompagner dans la vulgarisation et l’utilisation de l’outil. Parce que seuls, nous ne pouvons pas vulgariser l’outil, seuls nous ne pouvons pas accompagner les populations dans l’utilisation de cet outil. Nous avons besoin de créer des réseaux pour être en mesure de vulgariser l’outil, vulgariser même les ODD avec ces partenaires dans les différents réseaux, et arriver à aider la population à utiliser cet outil ».Enfin, il a souligné qu’« Il y a trois réseaux jusque-là. Le premier c’est au niveau de la Société civile qui sera composé des acteurs de la Société civile. L’atelier que nous avons eu aujourd’hui c’est avec un échantillon de la Société civile pour lancer le réseau de la Société civile. Le deuxième sera le réseau des institutions publiques. Nous serons en contact avec les différents ministères pour arriver à travailler de concert dans l’utilisation de l’outil. Le troisième réseau sera avec les partenaires techniques et financiers. Nous allons essayer de les approcher pour qu’ils nous accompagnent aussi dans l’utilisation de cet outil. Ce sont les trois principaux réseaux que nous devons mettre en place Bokulaka

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