La réhabilitation du Gouverneur Atou Matubuana et de son adjoint suscite des réactions. La récente est celle des forces vives de la societé civile. Ces dernières sont contre la réhabilitation en fonction de Atou Matubuana. Et exige une action judiciaire sur la gestion des finances de la province.
Au regard de la fuite des capitaux et de la gestion calamiteuse de l’argent public de la province du Kongo Central, des forces vives de la société civile de cette province exigent l’action judiciaire et une réquisition d’informations sur tous les décaissements des fonds du trésor public de la province en faveur des ministres provinciaux.
Profitant de la suspension du ministre provincial du Kongo Central, les forces vives de la province ont salué l’acte posé par le gouverneur ad intérim. Cependant, ils exigent dorénavant que l’audit comptable et financier sur les dépenses des membres de l’exécutif provincial soient fait.
Pour ces activistes, il s’avère impérieux que cet audit soit judiciaire et non administratif. Car, cela doit déboucher sur des lourdes sanctions pénales. Car, le détournement de fonds est une catégorie d ‘abus de confiance qui constitue une infraction pénale selon le droit positif congolais.
A titre illustratif, parmi ces organisations de la société civile réclamant l’ ouverture d’une enquête judiciaire sur la gestion des finances de la Province du Kongo Central, se trouve notamment la Coalition des Jeunes Leaders d’opinions du Kongo Central.
Joint par la rédaction de Kin24.info, ce vendredi 29 novembre, Monsieur Mi-Roger Nseka, vice-président de cette structure de la société civile, a soutenu cette démarche d’audit sur l’utilisation de l’argent des contribuables administrés de la province du Kongo Central.
» Nous sommes contre la réhabilitation de Atou à la tête de la province. Nous exigeons l’ouverture d’une action judiciaire sur la gestion des finances de la province du Kongo Central et la mise en exécution des sanctions pénales. », a dit MI- Roger Nseka.