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APF : Jeanine Mabunda lance la 17ème réunion du Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme

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Cette activité internationale se clôture déjà ce mardi 19 novembre 2019 à Fleuve Congo Hôtel. Sauf changement de dernière minute, c’est le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba qui procède à la clôture de ces travaux ouverts hier au Palais du peuple par Jeanine Mabunda, président de l’Assemblée nationale. Signalons que les participants venus des parlements des pays francophones du monde.  Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, abrite depuis hier au Palais du peuple, la 17ème réunion du Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Ces assises internationales ont été lancées dans la matinée par la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Jeanine Mabunda Lioko, en présence de son collègue président du Sénat, M. Alexis Thambwe Mwamba, et des parlementaires congolais et ceux venus de différents pays du monde ayant la langue française en partage.
le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba
Prenant la parole après le mot introductif du président de ce réseau, M. Didier Berberat (sénateur suisse), la speakerine de la chambre basse du Parlement de la Rdc a rassuré à ses hôtes que la section Rdc de l’APF est honorée d’abriter ces assises à Kinshasa. « Cette réunion fait suite à la demande formulée par M. Didier Berberat, président du Réseau, lors de la 45ème session de l’APF en juillet 2019 à Abidjan. Je voudrais ici aux côtés du président du Sénat, très sincèrement le remercier… pour son choix porté sur notre ville de Kinshasa, afin d’y mener sa dernière activité en tant que président de ce réseau, puisque son mandat touche à sa fin », a-t-elle indiqué.
Définir clairement le rôle des parlementaires dans la lutte contre les trois maladiesDans sa communication, l’élue de Bumba a informé ce qui suit : plus de 35 millions de personnes sont mortes d’infections associées au Sida, alors que près de 37 millions vivent actuellement avec le VIH à travers le monde. Plus d’1 millions et 300 personnes ont perdu la vie des suites de la tuberculose en 2016. Ce qui fait d’elle la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde. Pire, plus de 4 millions de personnes n’ont pas été diagnostiquées ou traitées en 2016. Selon des données probantes, poursuit Mme Jeanine Mabunda, une personne atteinte de tuberculose peut infecter 10 à 15 personnes par an en retour. Et d’ajouter qu’il a été constaté qu’en 2016, près de 70 % de décès dus au paludisme concernent les enfants de moins de 5 ans et sont évalués à plus de 445.000 personnes mortes de paludisme. Quatorze pays en Afrique subsaharienne sont affectés à plus de 80 % par cette maladie, a-t-elle affirmé. « Face à ce tableau sinistre, la communauté internationale s’est engagée, d’ici l’horizon 2030, à mettre fin à l’épidémie de Sida, au paludisme et à la tuberculose, en tant que menaces pour la santé publique. Un défi qui constitue une cible ambitieuse du programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies en septembre 2015. Pour favoriser la santé et le bien-être et l’espérance de vie, nos gouvernements ont pris l’engagement d’assurer la couverture sanitaire universelle et l’accès de tous à des soins de qualité », a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale de la Rdc. Et de poursuivre : « Nous connaissons le rôle essentiel que jouent les parlements nationaux du fait de leurs fonctions législative et budgétaire, du fait aussi de leur fonction de contrôle voire de suivi qu’ils exercent sur l’application effective de nos engagements conformément aux objectifs ciblés dans le programme de développement durable à l’horizon 2030. A mon humble avis les parlementaires devraient, au cours de ces assises, définir clairement ce que doit-être leur rôle dans ce domaine. Ce rôle pourrait-être un rôle de facilitation des engagements régionaux et internationaux, un rôle de facilitation des allocations des ressources suffisantes en faveur de ces pandémies, un rôle d’encouragement des réformes sanitaires ». Mabunda vante les efforts de la Rdc Dans son speech, le présidente de la Chambre basse du Parlement, Mme Jeanine Mabunda a affirmé que « Pour traduire notre détermination à lutter contre ces trois fléaux, la République démocratique du Congo s’est dotée d’un programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/Sida, d’un programme national de lutte contre le paludisme, et d’un programme national de lutte contre la tuberculose. En outre, depuis novembre 2018, le Parlement a adopté une loi qui fixe les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique, avec un principe de couverture sanitaire universelle ». Toutefois, elle a reconnu que certes, de nombreux défis demeurent encore, notamment la mobilisation des ressources financières nécessaires à l’éradication de ces pandémies. « A cet égard je salue le partenariat entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme, et l’accompagnement de nos partenaires dans les efforts du Gouvernement de la République pour la prévention et la lutte contre ces trois fléaux », a-t-elle déclaré. Pour Jeanine Mabunda, la présente rencontre est l’occasion pour les parlementaires de l’espace francophone, leurs experts et les autres intervenants, de faire l’état des lieux à ce stade de la lutte contre ces pathologies. « Elle offre aussi l’opportunité de partager des expériences du travail pour améliorer l’impact des engagements que nous avons pris en matière de lutte contre ces fléaux. A la lumière des thèmes retenus, allant des expertises des intervenants, et dans l’espoir d’une qualité élevé des débats, je reste convaincue que nous pourrons partager des expériences sur le rôle des parlementaires dans la prévention et la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme », a-t-elle dit.        Des sites visités Trois temps forts ont marqué hier cette activité internationale de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Après la cérémonie d’ouverture, les travaux proprement dits de cette réunion internationale ont lieu à Fleuve Congo Hôtel.Mais avant, les participants étaient conviés à une visite de terrain sur quatre sites. D’abord à l’entrepôt Bolloré Logistics qui joue le rôle de site primaire pour l’entreposage des médicaments et intrants des subventions du Fonds mondial en Rdc, dans le cadre du nouveau modèle de financement 2 (NMF2). Puis, il était prévu qu’ils visitent également le centre hospitalier confessionnel Boyambi de l’Armée du Salut qui bénéficie de l’appui du Fonds mondial depuis plusieurs années ; le centre médical Bwanya dans la commune de Kasa-Vubu, qui bénéficie depuis 2016 de l’appui de CORDAID/Fonds mondial pour la prise en charge du VIH/TB chez les populations clés ; et le centre de santé Kabinda dans la commune de Lingwala, appuyé par l’Ong Médecins sans frontières. Ceux-ci ont consisté, pour la journée d’hier, à l’adoption du compte-rendu de la dernière réunion du Réseau tenue au Togo du 3 au 4 octobre 2018. Puis, la rapporteure du réseau la députée rwandaise Iphigénie Mukandera, a présenté le rapport d’activités du réseau depuis cette dernière réunion. Ensuite, il y a eu des brèves communications sur l’état des lieux. Après quoi, M. Nicolas Farcy, gestionnaire du portefeuille de la Rdc au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a exposé sur les investissements du Fonds mondial en Rdc. Dr Sylvain Yuma, secrétaire général à la Santé publique de la Rdc, a aussi exposé sur le co-financement et les investissements domestiques dans la santé. Pour la journée de ce mardi 19 novembre 2019, il est prévu d’autres exposés. Notamment sur les impacts de la violence sexuelle dans la transmission des trois maladies ; l’aperçu du sommet historique de Brazzaville sur l’engagement des parlementaires panafricains ; le rôle des parlementaires les partenariats pour le financement du VIH et de la santé ; les parlementaires engagés pour l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH ; et le cadre légal en matière de VIH et tuberculose en Rdc. C’est après les divers que ces travaux de la réunion du Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme seront officiellement clôturés cet après-midi par le président du Sénat de la Rdc, M. Alexis Thambwe Mwamba. Bokulaka

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